PAUVRE CARLOS GHOSN !
On en pleurerait presque. D’après l’édition de vendredi du Figaro, il
paraît que les conditions de détention de Carlos Ghosn, le patron français de
Renault-Nissan, sont « extrêmement sévères », sous la surveillance de gardiens
« intraitables ».
Dans son article, qui lance un regard très cru sur les droits des
prisonniers au Japon, Régis Arnaud égrène le quotidien de Carlos Ghosn et de
ses codétenus : une cellule de 6 mètres carrés, un futon, un coussin et
une table, un réveil en musique, du riz et de la soupe dont il semblerait
qu’ils ne « soient pas mauvais ».
Il n’a pas le droit de s’allonger hors certaines heures, mais peut lire,
cantiner plusieurs fois par semaine et a même communiqué avec son avocat et
l’ambassadeur de France. Il est sûr qu’une garde à vue peut nuire au moral,
même dans des conditions moins drastiques que celles-ci.
De là à nous faire pleurer sur l’un des hommes les plus rétribués de
France, quand un voleur de pâtes dans un supermarché se prend directement de la
prison ferme, il y a comme une sorte d’indécence.
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