« Jekyll et Hyde », le billet de Maurice Ulrich !
C’est
un mal endémique, le dédoublement de la personnalité et des actes. Le président
des États-Unis arrive en provocateur, boude une partie du programme, se fait
délibérément attendre pour le déjeuner, mais tout s’est bien passé. Même pas
mal ! On organise à la Villette une conférence de la paix, le président se
présente comme un champion de la paix et les armes françaises sont très
appréciées par l’Arabie Saoudite au Yémen. Que tes paroles ignorent ce que font
tes chars et tes hélicoptères.
En économie
comme en écologie, c’est comme en littérature. Docteur Jekyll et Mister Hyde. Le
premier s’inquiète et taxe les carburants au nom de la nécessaire transition. Et
le second lance un cri d’alarme comme hier, dans les Échos : « Automobile,
La Chine inquiète le monde. » Tandis que le pays concentre un tiers des
ventes mondiales, le marché pourrait stagner, voire reculer, alors que c’est,
comme l’écrit l’éditorialiste du journal économique, « un poumon »
pour le secteur. Que le monde s’asphyxie.
Soyez le premier à commenter !
Enregistrer un commentaire