" Tour maraîchère...suite..."
Si l’on en croit un article
publié par « le Parisien » de ce jour, Madame la Maire de notre ville
est aux anges. Pensez donc, les travaux de « sa fameuse tour
maraichère » devraient commencés en 2018, après que ce même quotidien ait
appris, le 6 octobre 2012, aux citoyens que nous sommes, le lancement de ce
projet aussi inutile que coûteux. Cela étant les zones d’ombre entourant cette
opération sont loin d’être dissipées. Plusieurs revues spécialisées n’ont pas
manqué de relever les doutes et les interrogations qui subsistent sur la
viabilité économique et écologique qui l’entourent. Qui en aura la
gestion ? Le gérant qui en hériterait devra-t-il s’acquitter d’un loyer
consécutif à l’amortissement de la construction ? Notons également que
l’agence « Ilimalgo » évoque dans la présentation de son projet, la
création d’une fondation dédiée, épaulée par un comité scientifique qui réunira
les principaux partenaires financiers et techniques. La délibération du Conseil
municipal bien fait référence à cette fondation. Pour le reste ?
Mais revenons à cette délibération
du Conseil municipal du 27 janvier 2017. Ce jour-là est adoptée une convention
de mandat entre la ville et Romainville Habitat pour la construction de cette
tour. Il est indiqué que son coût est estimé à 5 millions d’euros, 4,6 millions
pour l’agence « Ilimalgo ». L’article de ce matin avance le chiffre
de 4 millions. Alors, qu’en-est-il ? Cette même convention précise dans
ses attendus qua Romainville Habitat, élaborera la programme prévisionnel,
engagera toute étude complémentaire, conclura et signera les marchés
correspondants, s’assurera de la bonne exécution des marchés, procédera au
paiement des entreprises, assurera le suivi des travaux, assurera la réception
des ouvrages, souscrira une assurance dommages et/ ou tous risques chantiers.
Or dans l’article publié ce matin, madame Valls nous dit : « Nous
avons 50% des fonds publics et nous avons passé des engagements privés qu’il
reste à FORMALISER ». 1, 1 millions seraient alloués par la région Île de
France, quant au reste, c’est l’inconnu. Mais précisément, la délibération du
Conseil municipal du 27 janvier n’étant pas caduque, il s’agit donc bien de
faire payer, pour une large part, un
projet communal, par les seuls locataires de Romainville Habitat. À moins que
madame Valls imagine qu’il soit financé par les locataires de L’office Départemental,
puisqu’au 1er janvier 2018, conformément à la loi « NOTRe»,
Romainville Habitat rejoindra cet organisme. La même opération avait été
imaginée avec succès pour la collecte des déchets par aspiration. Qu’en
penseront les locataires de toutes les villes concernées. Peut-être faudrait-il
leur demander leur avis ? Mais c’est une autre histoire !
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