" Brigands ", le billet de Maurice Ulrich !

«  Qui adore des idoles de pierre peut bien se prosterner devant des brigands couronnés », écrivait Sade, dont on oublie parfois qu’il fut (aussi) un auteur politique et républicain, rejetant les dieux et les rois. Les événements essentiels tels que mariages et deuils de la monarchie britannique sont célébrés en grande pompe dans l’abbaye de Westminster en présence du gold gotha de l’aristocratie et de la finance. 

Et la reine, à la tête de l’une des plus grandes fortunes du monde, ou faut-il dire son butin, dans les bien nommées Îles Caïmans et aux Bermudes. Mais il revient ce pactole, a-t-on appris, avec des investissements dans la société BrightHouse, à la tête de 270 magasins au Royaume-Uni, décrié en raison de ses ventes d’électroménager à des personnes modestes ou vulnérables avec des crédits à des taux usuraires. Au pays de Robin des bois où le Shérif de Nottingham fait désormais figure d’amateur, la reine spolie les pauvres.