Seine Saint Denis Habitat Non à la vente des logements sociaux
Le mardi 15 mai, a été
présenté au Conseil d’administration de l’office départemental, un mémoire, proposant
la vente d’une partie du patrimoine de
Seine-Saint-Denis Habitat. Romainville serait concernée par la vente de 82
logements rue Saint-germain (Cachin), 50 rue de la République, 38 à la
résidence Elsa Triolet et 40 rue des Oseraies. Les élu-e-s du groupe
communiste, Citoyen, Front de gauche pour une transformation sociale et écologiques, et les élu-e-s Insoumis-e-s, siégeant au Conseil d’administration ont
voté contre ce mémoire (voir la déclaration du groupe ci-dessous). Madame Asma
GASRI, représentant notre ville au Conseil d’administration, A EMIS UN VOTE FAVORABLE À CE
MÉMOIRE, conformément aux
préconisations d’Emmanuel Macron et de son
gouvernement
Bobigny,
le 16 mai 2018
Seine Saint Denis
Habitat
Non à la vente des
logements sociaux
Le 15 mai, les
élu-e-s de notre groupe siégeant au conseil d’administration de l’office
départemental ont voté, avec les représentant-e-s de la CNL , contre le mémoire
proposant de vendre une partie du patrimoine de Seine-Saint-Denis Habitat.
Alors que Seine-Saint-Denis
Habitat, comme tout le logement social, est mis en difficulté par les mesures
de la loi de finance lui faisant porter le poids de la baisse des APL, nous
refusons que la vente des logements, voulue par la loi ELAN, soit appliquée
avant même que celle-ci ne soit votée.
Ce n’est pas en se
séparant d’une partie de son patrimoine que l’office assurera son avenir. Au
contraire, le produit des ventes ne fera que masquer des difficultés
financières dont la principale cause est le retrait des aides de l’Etat,
pourtant constitutives du modèle économique du logement social.
C’est à ce niveau
qu’il convient d’agir et pas un autre. Nous ne nous faisons pas
d’illusion : face au rouleau compresseur LREM, ce n’est pas le seul vœu
proposé par le président Troussel qui fera infléchir Emmanuel Macron. Il faut
qu’une vaste mobilisation se mette en place, associant l’ensemble des acteurs
du logement social, à commencer par les locataires.
Le logement social
est un élément fort de l’identité de notre département. Il constitue la
première des protections sociales pour ses habitants, et l’attaque sans
précédent qu’il subit avec ce gouvernement nécessite un débat qui dépasse le
cadre de Seine-Saint-Denis Habitat. La discussion doit avoir lieu au sein de
l’assemblée départementale, mais aussi avec les élu-e-s des villes concernées,
et l’ensemble des séquano-dyonisiens.
Nous appelons donc
Stéphane Troussel, président du Conseil Départemental et de Seine-Saint-Denis
Habitat, à revoir sa position et créer les conditions d’un débat public où tous
les aspects de la question seront mis en perspective, ce qui n’a pas été le cas
au conseil d’administration du 15 mai.
Quel partenariat
entre l’office départemental est les autres offices publics du
département ?
Comment pallier à
la faiblesse de la qualité de service rendu aux locataires ?
Quel financement
pour les réhabilitations ?
Quels moyens pour
produire les logements attendus par les 90.000 demandeurs de
Seine-Saint-Denis ?
Autant de
questions qui ne trouveront pas de réponse dans la décision précipitée de
revendre des logements de l’office, qui n’exclut même pas la vente à la découpe
aux particuliers, dont on sait pourtant les dangers dont elle est porteuse.
L’enjeu vaut bien
plus que la fuite en avant de la vente du patrimoine. Montrons-nous à la
hauteur !
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