« Le mal-aimé », le billet de Maurice Ulrich dans l’Humanité de ce jour !
On le
sentait presque malheureux Jean-Michel Blanquer, hier matin sur France Inter. Certes,
le ministre de l’Éducation nationale nous assurait que tout allait pour le
mieux dans le meilleur des mondes du baccalauréat mais il y avait dans ses propos
comme un désarroi, voire une inquiétude existentielle. Ila le sentiment que
beaucoup de professeurs ne l’aiment pas.
« Ce que les professeurs doivent
savoir, c’est que je suis leur premier défenseur dans les discussions
approfondies qu’il doit y avoir dans les sujets. » Et donc il trouve cette
grève « pas très acceptable » et d’autant plus « incompréhensible »
qu’il est lui-même malheureusement incompris.
« C’est aberrant, au moment
où vous avez un ministre de l’Éducation qui s’annonce ministre des Professeurs,
qui travaille sur cette question, c’est paradoxal d’avoir certains syndicats
qui développent une agressivité totalement décalée. » Mais comment ces « certains
syndicats », comme le Snes, majoritaire dans le secondaire, peuvent-ils se
méprendre sur son dévouement ?
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