ROMAINVILLE : LE MAG’ N° 87 DE LA RENTREE (François André)
Vous l’avez
probablement constaté comme moi, ce mensuel qui se donne pour but de nous
informer des nouveautés et résume les activités de notre environnement romainvillois,
comporte toujours un chapitre cherchant à valoriser les actions et orientations
de nos élus majoritaires.
Personnellement,
je trouve que ce chapitre (bel exercice d’acrobatie), reste au cours du temps
constant dans sa médiocrité.
Dans le dernier Mag, il est question de la nouvelle version du PLU qui
prendra en compte ‘’les éléments patrimoniaux, tant bâtis que naturels’’. Voilà
un sujet intéressant ! Cependant le rédacteur s’embrouille dans un certain
nombre d’incohérences et comme à l’habitude nous abreuve d’informations
tronquées.
Il est
écrit : ‘’Le PLU patrimonial apporte une réponse aux mutations en cours ou
à venir.’’ Ceci ne vous interpelle pas ? J’en conclus que ce dernier
pourrait remettre en cause les opérations actuellement en cours et faire renaître
le patrimoine qui a disparu. C’est totalement aberrant. Ce qui est fait est
fait, ce qui est en cours ne peut en aucune manière être remis en cause. (Les
permis sont accordés, ça roule !)
Arrive une
question de portée générale : ‘’ Certains propriétaires se demandent
pourquoi le PLU Patrimonial n’arrive que maintenant (Selon moi, il n’est
pas nécessaire d’être propriétaire pour se poser cette question.) Nouvel
étonnement ! La suite du texte devant répondre à cette question n’a aucun
rapport avec le sujet, elle reprend, en vrac les slogans bateau utilisés à
maintes occasions: La mixité sociale, le renouveau des commerces de qualité (pour
la nouvelle tranche de Romainvillois qui dispose de moyens, ceux du haut de
l’échelle de la mixité). Une brillante démarche : Dissuader des promoteurs
malintentionnés (les favoris que l’on retrouve très souvent doivent
probablement être irréprochables, dans tous les cas ils sont surement bien
intentionnés)
A la suite, il
y a lieu de raisonner les éternels râleurs qui deviennent de plus en plus
nombreux, ‘’Ceux qui ne font que constater le bétonnage de la ville. Ceux–ci
méconnaissent la réalité. Nous avons traité 60% des 400 logements insalubres
recensés en quinze ans.’’ Bravo ! Mais où est le rapport avec le
bétonnage ? De plus l’utilisation du NOUS n’est-il pas usurpé ? Il
pourrait laisser entendre que c’est la ville qui a mis la main à la poche.
N’aurait-il pas été honnête de faire mention de l’origine des aides ?
Il nous est
promis de durcir les règles du droit à construire par une augmentation de la
pleine terre, mais seulement à l’occasion de l’élaboration du PLU
intercommunal. C’est bien tardif toutes les grosses opérations sont lancées,
alors qu’il nous est précisé que :’’ La relance du développement urbain de
la commune a commencé en 2000’’. Suit un couplet pour les enfants, où Il est
expliqué que : ‘’ En agrandissant le périmètre de terres autour d’une
construction, cela augmente les espaces verts’’
Quant à La conclusion :
‘’Construire du logement n’empêche pas de penser aux espaces verts et de
préserver le bâti ancien face aux spéculateurs’’, elle est pour le moins
démagogique, car si de rares exemples vont effectivement dans ce sens, il a été
constaté que dans la plus part des
opérations récentes, voulues et accompagnées par la Municipalité, le patrimoine
ancien bâti et espaces verts, n’a pas fait long feu face aux spéculateurs. Le
recensement des biens à caractère patrimonial disparus réalisé par ASVR, le
confirme.
François ANDRE
Septembre 2018
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