« Turbulences », le billet de Maurice Ulrich !
« Il
est vrai que le mois de mai a été particulièrement lourd », reconnaît-on à
l’Élysée, selon le Journal du dimanche, à propos de la répression à Gaza. 120
morts avec les tirs à balles réelles des militaires israéliens sur des foules
sans armes.
C’est lourd, dit-on, mais la visite du premier ministre Benyamin
Netanyahou aura bien lieu en prélude à
une saison croisée franco-israélienne elle aussi maintenue, avec l’inauguration
au Grand Palais d’une exposition consacrée aux évolutions technologiques en
Israël.
Car comme le dit l’ambassadrice du pays à Paris, Me Aliza Bin-Noun, « l’opinion publique en France
est influencée par les images de violences du conflit avec les Palestiniens,
mais les Français ne peuvent pas ignorer non plus les progrès accomplis par
Israël depuis dix ans dans les nouvelles
technologies ». Sans commentaire.
Et, pour Emmanuel Macron, dans la
préface de la plaquette de présentation de la saison : « Il est des
amitiés qui ne peuvent altérer les turbulences de l’histoire ».
turbulences, c’est le mot pour « crimes de guerre ».
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