« Volatils », le billet de Maurice Ulrich !
Le Covid-19
ne respecte rien. Les Échos le révèlent à la une : « Comment le virus
a contaminé les marchés financiers ». En plus de la vie, il s’en prend à
la Bourse. Et c’est si fragile les marchés. Ça va, çà vient, çà fait des
bulles, et l’éditorial du quotidien de
Bernard Arnault le confirme : « Même très élevée, la volatilité fait
partie du fonctionnement des marchés, savoir la tolérer aussi. »
Et il en
faut de la tolérance : « Les géants du CAC 40 ont effacé plus de 450
milliards de capitalisation eu premier trimestre. » Effacé, le mot est
joli quand on chipote sur l’indemnisation du chômage partiel, quand les hôpitaux
ont été étranglés, quand le ministre Gérald Darmanin en appelle à la solidarité
nationale pour aider les entreprises et ne dit rien de l’ISF.
Alors quoi ?
« La seule chose à faire est d’attendre en confinant ses économies comme
sa personne. » Bien sûr, mais on a bien l’impression que les marchés n’ont
pas attendu le virus pour être complètement malades.
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