mercredi 31 décembre 2014
Être radical !
lundi 29 décembre 2014
Les voeux d'André Chassaigne
L’expression des vœux est en politique une tâche de plus en plus difficile. Aussi sincères soient-ils, les mots, comme les bonnes intentions et les engagements, se perdent aujourd’hui dans le manque de confiance dans la parole politique. Terrible constat du fossé qui se creuse entre les citoyens et leurs élus après tant d’espoirs déçus !
Aussi, mon premier vœu sera l’expression d’une simple volonté : que la démocratie de proximité devienne enfin le levier de toute action politique et soit au cœur d’une réappropriation de l’éthique républicaine.
Cette démarche exige de prendre vraiment en compte les réalités vécues, avec une grande humilité et dans le respect des différences. Je suis convaincu que c’est par une pratique de construction partagée, associant le plus grand nombre à l’élaboration des choix politiques et à leur concrétisation, que se retisseront des liens de confiance et que se renforcera notre démocratie.
Mon second vœu est que le développement du lien social soit une priorité de notre action quotidienne. Luttons contre le repli sur soi, généré par la crise et les difficultés de la vie, qui nourrit l’égoïsme et dilue la solidarité. Que ce soit un repli identitaire dans un cercle restreint ou qu’il s’exprime par un nationalisme xénophobe, le repli sur soi alimente l’amertume et le rejet de celui qui est différent.
Il rabougrit la pensée et fait émerger des réponses simplistes aux problèmes de notre société, ouvrant la porte à une dérive d’extrême-droite aussi dangereuse qu’inefficace. A l’opposé, il nous faut échanger, casser les murs pour « faire du commun », partager de l’humanité pour l’épanouissement de chacun.
En liant ainsi intelligence collective et humanisme, nous placerons les responsabilités là où elles sont. En regardant vers le haut plutôt que vers le bas, chacun peut constater que la richesse s’accumule toujours davantage dans les poches de quelques-uns alors que la pauvreté est grandissante. Année après année, le capitalisme de plus en plus financiarisé et la loi du profit entraînent vers sa perte la planète et ses « locataires » que nous sommes.
Il est encore temps de sortir de ce règne de l’argent et d’inventer ensemble une société pour les êtres humains.
Que cette nouvelle année soit éclairée par cette belle perspective qu’il nous faut faire grandir, jour après jour, dans les consciences. Obtenons, dès 2015, des résultats concrets pour les plus en souffrance d’entre nous. C’est avec cet espoir que je vous souhaite une bonne année.
dimanche 28 décembre 2014
Des rails et des classes !
samedi 27 décembre 2014
Prenez 5 minutes et écoutez Paul Chemetov, nous parler ville, logement, mixité sociale...
Collège Courbet : retour sur la lutte victorieuse de la communauté scolaire !
Ce 5 décembre aura sans aucun doute marqué un tournant dans cette action exemplaire. Rappelons-nous en effet les propos de monsieur le Conseiller municipal délégué à l'enfance et à l’éducation se « disant optimiste pour que soit trouvée une solution qui satisfasse tout le monde ». Ou bien encore cet appel lancé aux enseignants pour qu’ils reprennent le travail. Ils ont poursuivi leur lutte, plus unis que jamais. C’est tout à leur honneur. Mais essayons d’imaginer ce qu’il serait advenu si cette détermination n’avait pas été au rendez-vous ? Est-il certain que le succès aurait été au bout ? Pour notre part nous sommes convaincus que cette belle victoire n’est due qu’à la mobilisation de la communauté scolaire.
C’est pourquoi nous trouvons déplacés les écrits des élu-e-s de la majorité municipale, mettant le maintien du Collège en REP (Réseau d’Éducation Prioritaire) au compte « de la mobilisation des enseignants, des parents d’élèves… et des élus de la majorité ». Cette tentative de récupération du mouvement est plutôt malvenue pour qui connaît la réalité. Le mouvement de la communauté scolaire a démarré le 25 novembre et la première déclaration de soutien de madame la Maire a été faite le 2 décembre. Le soutien de monsieur BARTOLONE s’est exprimé le 12 décembre dans un courrier adressé à madame la ministre de l’Éducation nationale. Notre intention n’est pas ici de faire le procès de qui que ce soit, nous souhaitons simplement souligner la difficulté pour ces élu-e-s de soutenir à la fois la politique du gouvernement et en même temps une revendication qui lui est adressée directement. D’ailleurs le mardi 16 décembre le Collège était encore sortant des REP (voir ci-dessous l’article du « Parisien »).
Tout s’est donc joué dans la matinée du 17 décembre. Sans doute que les éléments chiffrés adressés à l’académie et au ministère ont pu influer sur la décision. Mais seulement dans la matinée du 17 décembre ? Notons que la Seine-Saint-Denis compte donc 18 nouveaux collèges en REP dont 6 dans trois villes de la circonscription de Claude BARTOLONE. En tout état de cause pour notre part nous gardons à l’esprit une seule et unique chose : Le bonheur et la joie que nous procure cette belle victoire. Et nous sommes persuadés qu’elle n’aurait pas été au rendez-vous si au soir du 5 décembre les enseignants n’avaient pas décidé courageusement de poursuivre le mouvement, avec le soutien des parents. C’est cette leçon que nous voulons retenir.
*****************************************************************************
La nouvelle carte de l'éducation prioritaire
confirmée
Dans le détail, 51 collèges sont en REP et 27 sont en REP +. Par rapport à l'ancienne carte, dix-huit collèges sont entrés dans l'éducation prioritaire -- deux à Bagnolet, trois à Bondy, deux à Drancy, un à Epinay, un au Blanc-Mesnil, quatre à Montreuil, un à Romainville, un à Saint-Denis, deux à Sevran, un à Tremblay. Cinq en sont sortis -- Gérard-Philipe à Aulnay, Paul-Eluard à Montreuil, Honoré-de-Balzac à Neuilly-sur-Marne, Gustave-Courbet à Romainville et René-Descartes à Tremblay.
Au total, le nombre de REP + a cru de 20 %. Les trois collèges de Clichy-sous-Bois, par exemple, sont désormais REP +. Quatorze villes sur quarante ont désormais 100 % de leurs établissements scolaires publics en éducation prioritaire.
jeudi 18 décembre 2014
Le rapport de la mission parlementaire sur les autoroutes dresse un bilan accablant
mardi 16 décembre 2014
Hollande n'a que des mots à proposer aux immigrés
L’entourage du chef de l’État avait prévenu : ce sera plus une « mise en perspective » que des annonces fracassantes. Sur ce point, le premier grand discours sur l’immigration, prononcé hier, en fin d’après-midi, par François Hollande, a respecté son plan de vol. La droite ligne, aucun changement de cap en vue. Durant presqu’une heure, après avoir inauguré le musée de l’Histoire de l’immigration, qui attendait depuis sept ans pareil honneur, le président de la République a déroulé le discours attendu sur les bienfaits de l’immigration, ses mérites, ses richesses, tout en ne retirant pas une ligne de la politique délétère menée depuis 2012.
Le président a également tenu à remettre en perspective les chiffres, souvent jeté en pâture par la droite et l’extrême droite, sur une supposée « invasion » d’immigrés. « Notre pays accueille 200 000 personnes étrangères par an, a rappelé François Hollande. Une proportion parmi les plus faibles en Europe, par rapport à la population totale. »
Il n’a pas glissé vers l’idée d’un référendum, tant l’opinion a basculé sur le sujet en trois ans, six Français sur dix étant désormais opposés à ce droit, proportion inverse à celle de 2011…
Quant à la politique extérieure, il a réaffirmé une ligne sécuritaire, résumant cela d’une formule : « La France sera à l’initiative pour mieux assurer la sécurité à l’intérieur et le contrôle à l’extérieur. »
« On retrouve les mêmes contenus, que la priorité doit être donnée au contrôle des frontières extérieures de l’Union contre l’immigration irrégulière ; l’immigration légale doit être utile et de préférence qualifiée ; le droit d’asile doit être organisé pour dissuader l’arrivée de réfugiés… » souligne Claire Rodier, juriste au Groupe d’information et de soutien aux immigrés (Gisti).
Si ce n’est de continuer dans la même voie.
lundi 15 décembre 2014
Compromis de Lima : maintenant c'est aux peuples d'agir !
Robert Clément : "Avec la disparition des Départements, c'est la vie quotidienne des gens qui est en jeu !
C'EST LA RAISON POUR LAQUELLE IL M'APPARAÎT ESSENTIEL QUE L'AFFIRMATION D'UNE METROPOLE DONT LES COMPETENCES SE RENFORCERAIENT PROGRESSIVEMENT DOIT SIMULTANEMENT ETRE ACCOMPPAGNEE DE L'EXIGENCE DU MAINTIEN DES DEPARTEMENTS, CONDITION DE LA COHESION SOCIALE. Cette attitude doit, sans ambiguïté, être portée par les élu-e-s communistes et du Front de gauche, car elle est partie intégrante du combat contre les inégalités sociales et territoriales. Laisser une partie du champ libre ce serait, j’en suis convaincu, ouvrir une voie royale à celles et ceux qui comme Claude BARTOLONE continuent, avec d’autres, à être les partisans d’une Métropole « intégrée », dépossédant les communes de la petite couronne des moyens de maintenir et développer les services publics.
Robert Clément
vendredi 12 décembre 2014
Pierre Laurent à Emmanuel Macron : " Votre loi est une loi pour la liberté d'exploiter "
Journée de combat pour le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, sénateur de Paris : après avoir tenu un face-à-face avec le président du Medef, Pierre Gattaz à l’Humanité, il a interpellé Emmanuel Macron, ministre de l’économie au Sénat. Voici son intervention.
Ce projet consacre la déréglementation sociale à tous les étages, conformément une nouvelle fois aux vœux du Medef.
Pourtant, il y a quelques jours, dans un élan de sincérité aussitôt réprimé, vous reconnaissiez l’échec du Pacte de responsabilité inspiré par les mêmes! Alors, c’est ma première question, pourquoi continuer, persister dans l’impasse ? Pourquoi une loi fourre-tout, sur laquelle d’ailleurs le Conseil d’état émet des réserves importantes,qui n’a en fait qu’un seul fil conducteur : la dérèglementation du code du travail et de la régulation publique.
Pourquoi plus d’asservissement encore des salariés aux exigences patronales avec la généralisation du travail du soir et du dimanche, car, vous le savez bien, le volontariat c’est de la blague? Pourquoi libéraliser le transport en autocars contre le développement des petites lignes ferroviaires? Pourquoi, alors que la rente autoroutière engraisse les grands concessionnaires du BTP depuis la privatisation, ne pas renationaliser les autoroutes? Pourquoi privatiser les aéroports de Nice et Lyon après celui de Toulouse, et nos entreprises de défense GIAT et Nexter?
Votre loi est une loi pour la liberté d’exploiter, une loi contre les libertés de 99 % de la population. Pourquoi la mise en cause des prud’hommes, la dépénalisation du délit d’entrave, le pouvoir unilatéral des patrons de fixer l’ordre des licenciements dans les Plans de sauvegarde de l’emploi? Pourquoi l’insécurité juridique pour tous avec la mise en concurrence des professions réglementées et une justice sur mesure pour l’entreprise avec un statut inédit d’avocat et des tribunaux de commerce aux ordres?
Pourquoi rien contre le recours aux travailleurs détachés et seulement des mots contre le travail détaché illégal quand c’est le principe même de la directive même qui est en cause ?
Je vous le dis, votre loi va diviser la France, les travailleurs, la gauche. Vous poursuivez sur la voie du reniement. Si vous continuez à trahir ainsi les électeurs, cela aura des conséquences graves dans tous les rendez-vous électoraux à venir.
J’appelle tous les sénateurs de gauche, tous ceux qui ont l’égalité au cœur à ne pas accepter ce énième recul de civilisation.
Après l’échec du CICE, du crédit impôt recherche, je vous dis arrêtez le massacre. Vous subventionnez les patrons à coup de milliards d’euros, et le MEDEF crache dans la soupe. Votre loi, si elle est votée, réjouira les actionnaires, mais amplifiera la précarité et la détresse de millions de concitoyens.
Monsieur le ministre, je vous demande d’entendre la colère qui monte déjà dans toute la gauche et dans le monde syndical. Retirez votre projet de loi avant qu’il ne soit trop tard.
jeudi 11 décembre 2014
Libres propos au sujet de la circulation à Romainville !
mercredi 10 décembre 2014
C'était promis, les élu-e-s de la majorité municipale préserveraient notre pouvoir d'achat : "la preuve" !
mardi 2 décembre 2014
Création culturelle : Une ambition portée par les élu-e-s communistes de Seine-Saint Denis
Comme cela m’arrive parfois, je suis allé fureter dans ma bibliothèque. Pas trop pour y mettre de l’ordre, mais plus simplement parce que les livres sont tout à la fois une manière de s’offrir un moment de liberté, nourrir son imaginaire mais aussi de faire renaître quelques souvenirs.
mercredi 26 novembre 2014
Collège Courbet !
L'éducation à Courbet doit rester prioritaire !
L'évolution positive de ces dernières années risque d'être stoppée net.
- Fin des effectifs à 24 élèves par classe
- Moins d'adultes autour des élèves (professeurs, agents, surveillants etc)
- Pertes d' heures pour les groupes de soutien ou les projets
- Des voyages et des sorties scolaires plus chers (fin du tarif Education Prioritaire)
- Une mixité sociale mise à mal
- Fin de la stabilité des équipes enseignantes
- Des conditions de travail et d'apprentissage dégradées"