samedi 31 décembre 2016
À l’aube de cette nouvelle
année, les communistes de Romainville,
leurs élu-e-s et leur site « Rassembleurs et solidaires » vous
présentent leurs meilleurs vœux de santé et de bonheur pour vous et tous ceux
qui vous sont chers. Que faut-il souhaiter pour 2017. Forcément,
inlassablement, d’en finir avec l’horreur. Les douze mois qui viennent de
s’écouler ont une nouvelle fois, marqué l’humanité dans sa chair. Le deuxième
souhait qu’il faut former est d’en finir avec l’aveuglement. L’année 2016 l’a
encore montré : le fossé des inégalités n’est plus vécu comme une
fatalité. Il est tout simplement devenu insupportable à vivre. Les niveaux de
rémunération des uns, confrontés au niveau de dénuement des autres ne
permettent plus d’imaginer une communauté de destin. L’immense majorité de nos
concitoyens, condamnés à se vivre comme des variables d’ajustement de la
mondialisation libérale, demandent aujourd’hui qu’on les protège. Qu’on
s’attaque enfin à la finance !
L’année 2016 restera marquée par
le deuil des attentats terroristes.
L’année noire pour les réfugiés.
L’année marquée par les choix
libéraux des locataires cde l’Élysée et de Matignon
L’année de l’adoption de la loi
travail, mettant en pièces le code du travail.
L’année des coups de force contre
la démocratie avec l’utilisation du 49.3
Une année, marquée aussi par des
prises de conscience et des rassemblements pour gagner des politiques
radicalement neuves, à Romainville, en Seine-Saint-Denis, en France et dans le
monde.
2017 doit être celle du sursaut
et de l’espoir. Espoir que les échéances électorales du printemps permettent de
tourner la page d’une politique inhumaine et injuste. Espoir de voir notre
peuple se rassembler, non pour partager de nouveaux sacrifices, mais pour un
autre partage des richesses. Espoir de remettre de l’humain, de la dignité, de
la solidarité et du respect dans notre quotidien. C’est à l’avènement d’un vrai
changement que vont les vœux des communistes, à l’aube de cette nouvelle année.
Une année combative et solidaire, pour que le peuple debout ait le dernier
mot !
« Une énorme forteresse de
préjugés, de privilèges, de superstitions, de mensonges, d’abus, de violence,
d’iniquités, de ténèbres, est encore debout sur la monde avec ses tours de
haine. Il faut la jeter bas. Il faut faire crouler cette masse
monstrueuse ».
VICTOR HUGO (Les Misérables)
mercredi 21 décembre 2016
" Austérité, 49.3, déchéance de nationalité, Claude Bartolone dans les pas de Manuel Valls !
« Austérité, 49.3, chômage,
déchéance de nationalité, Claude Bartolone dans les pas de Manuel
Valls » !
Claude Bartolone, vient donc
d’officialiser son soutien à Manuel Valls. Rien de surprenant pour le Président
de l’Assemblée nationale qui n’a pas pardonné à François Hollande d’avoir
considéré qu’il « manquait d’envergure et de charisme pour être premier
ministre ». Claude Bartolone, qui a toujours eu beaucoup de considération
pour sa personne a d’ailleurs indiqué ce matin sur France-Inter qu’il s’agissait
d’une « blessure personnelle ».
Mais ce n’est pas principalement dans
cet épisode que réside le ralliement du député de Bondy, des Lilas, du Pré
Saint – Gervais, de Noisy – le Sec et Romainville, à Manuel Valls. Il ne fait
que confirmer son soutien à une politique douce pour les puissants et dure pour
les plus faibles. Choix d’une politique néo - libérale, pacte de responsabilité
– et ses 50 milliards d’euros offerts au patronat -, réforme des retraites qui
a allongé la durée des cotisations, matraquage fiscal des classes populaires,
loi travail, le 49.3, déchéance de nationalité, loi dite « de sécurisation
de l’emploi » et sa faute originelle, non négociation du traité
constitutionnel européen écrit par Merkel et Sarkozy. Ils peuvent s’en
défendre, l’un et l’autre sont comptables de ce bilan. Qui peut le croire,
qu’ils feront demain le contraire de ce qu’ils ont fait ?
Claude Bartolone a justifié son
soutien en soulignant « que nous avions besoin d’autorité dans ce monde de
brutes». Parlent de Manuel Valls, « Autorité et brutalité », ces deux
termes pouvaient pas mieux le qualifier. Ne reculant devant rien, il en a même rajouté parlant d’une
« campagne qui réinstalle l’optimisme pour un candidat qui ramène
l’espérance ». Il aura été jusqu’à le comparer à François Mitterrand qu’il
avait soutenu en 1981. Rien que cela. En omettant de dire que le candidat qu’il
soutient aujourd’hui le considère le Parti socialiste « comme dépassé »,
qu’il doit « changer de nom », plaidant pour « une maison des
progressistes » théorisant sur les « deux gauches irréconciliables ».
Que ne ferait pas celui qui, en 2017, fêtera, sans discontinuer, ses 36 années
de député.
Il est vraiment temps de se
lancer dans la campagne avec la volonté de faire émerger un grand mouvement à gauche pour
une véritable politique de transformation sociale. Une politique du progrès
social, de renforcement des services publics et de la démocratie. Les
communistes de Romainville veulent contribuer à ouvrir la voie à une nouvelle
majorité populaire à gauche. C’est dans cet esprit qu’ils appellent à voter
pour Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle et pour une candidature de
large rassemblement dans notre circonscription aux élections législatives.
Nous croyons que les forces
existent pour mettre en échec une droite toujours plus à droite qui veut en
finir avec ce qui a fait de la France ce qu’elle est malgré tout, avec la
tentative des classes dirigeantes d’enfermer le peuple dans un duel entre
Fillon et l’extrême droite, parée désormais d’une rose bleue. Une droite et une
extrême droite qui s’infiltrent dans toutes les béances ouvertes par le pouvoir
socialiste, qui a élargi les vannes de la régression, avec ses lois de
libéralisation adoptées à coups de force. Le changement, quoiqu’en dise, Claude
Bartolone, n’est pas du côté de celui – qui a gagné chez nombre de socialistes
le surnom de Brutus – qui a tourné le dos à tous les fondamentaux de la gauche,
à ses valeurs, il est du côté de celles et de ceux qui ne se sont jamais
résigné, qui résistent et qui portent entre leurs mains l’avenir de notre pays.
lundi 19 décembre 2016
Dénomination de la station de métro à Romainville (Marie-Lise Descamps)
Les citoyens Romainvillois sont consultés. Oui !!! alors profitons en !!
Sur l'entrée de la Mairie un beau placard: ''Donnez votre avis''
Comment voulez vous que soit nommée notre future station de métro :
- ROMAINVILLE CARNOT
- PLACE CARNOT ROMAINVILLE
- ROMAINVILLE PLACE CARNOT
C'est pas de la consultation ça ?
Je propose de nommer la Station : Pierre Kerautret
C'est une partie de l'Histoire de notre ville.
Avec l’élection, en mai 1935, de la liste présentée par le Parti communiste et qu’il conduisait, une page importante de l’histoire de notre ville s’est écrite. Celle d’une rupture avec les dégâts causés par l’incurie de la municipalité de droite qui a régné de 1909 à 1934.
Celle de la construction d’une ville où l’humain sera au cœur de toutes les politiques.
Rejoignez-moi !
Amicalement à tous.
Marie-Lise Descamps
vendredi 16 décembre 2016
EN 2017 ON VOTE !
Inscription sur les listes électorales avant le 31 décembre
En portant leur programme la France en commun, les communistes appellent à voter
pour Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle et pour des candidatures de large
rassemblement à gauche soutenues par le PCF aux législatives.
EN 2017, VOTRE AVENIR EST EN JEU
LES COMMUNISTES
S'ADRESSENT A VOUS
Pour les classes populaires et moyennes la crise est une
réalité quotidienne. Le chômage comme les inégalités explosent alors même que
les profits des actionnaires et les salaires des grands patrons s'envolent. Les
renoncements et les lois de régression sociale votées sous le quinquennat de
François Hollande n'ont fait qu'aggraver la situation et ouvert la voie au
retour d'une droite ultra-réactionnaire. Il est plus que temps de changer la
donne. En 2017, nous avons l'avenir de la France entre nos mains !
La droite tape
dur !
La droite a dorénavant son candidat : François Fillon.
Son programme, mélange d'ultra-libéralisme et d'ultra conservatisme, est d'une
rare violence. Complaisant avec les plus aisés, le patronat et le monde de la
finance, François Fillon s'attaque sans vergogne à nos droits sociaux, à notre
pouvoir d'achat et aux plus fragilisés d'entre nous : Moins 500 000 fonctionnaires,
fin des 35 heures, recul de l'âge de départ à la retraite, remboursement de la
Sécurité sociale des seules maladies de longue durée, suppression de
l'ISF...Avec François Fillon c'est la régression sociale à tous les
étages !
Le FN nous ment
Pendant ce temps, le FN de Marine Le Pen continue son
entreprise de manipulation. Pour lui, le problème n'est pas le banquier, c'est
l'immigré. Il n'est pas du côté des salariés. Comme la droite il prône la
baisse des dépenses publiques, autrement dit le recul des services publics. La
France du FN est celle du repli nationaliste et de la division. Le programme de
Marine Le Pen, c'est l'isolement et l’affaiblissement de notre pays. A l'image
de ses amis de l'extrême droite européenne et de Donald Trump, elle représente
une grave menace pour nos libertés fondamentales.
Pour nous, ce sera
toujours l'Humain d'abord !
Les communistes se lancent dans la campagne avec la ferme volonté de
faire émerger un grand mouvement à gauche pour une véritable politique de
transformation sociale. Une autre politique est possible, celle du progrès
social, du renforcement des services publics et de la démocratie. Chacun
jeudi 15 décembre 2016
" Bref instantané d'une jeunesse Européenne" par Mikaël Flahaut
Bref
instantané d'une jeunesse Européenne par Mihaël Flahaut
Il
me semble opportun de réfléchir à cette notion, de la poser à plat. Je me suis
amusé à la titrer Européenne avec une majuscule car elle n'est plus simplement
la jeunesse d'un continent mais bien une identité à part entière, une identité
qui peine néanmoins à se définir, presque à se trouver.
Je
parlerai plus en détail de celle née après la chute du mur de Berlin et qui
aujourd'hui a entre 20 et 30 ans, aussi parce que j'y appartiens. Une
génération née pour la plupart avec une autre nationalité que celle de son pays
: un passeport européen. La première fois que j'ai pu voté ce fut pour les
élections européennes, déjà à l'époque tout juste majeur je ne trouvais pas
cela anodin d'utiliser pour la première fois mes droits démocratiques pour
élire les représentants d'un système dont je ne comprenais pas tous les tenants
et aboutissants mais qui se présentait à moi comme aussi important et
structurant que les droits du sol ou du sang qui me furent conférés au hasard
d'avoir vu le jour à quelques kilomètres de Paris.
Presque
dix ans plus tard, un peu plus vieux et un peu plus sage je tâche de comprendre
ce que fut et ce qu'est aujourd'hui ma sensibilité sur cette question. A une
heure où les jeunes britanniques qui massivement ont voté non au Brexit sont
sur le point de perdre leur deuxième nationalité, je ne peux m'empêcher de
faire un parallèle avec les électeurs qui ont fait sortir le Royaume-Uni de
l'union européenne et ceux qui à la primaire de la droite nous amènent un
candidat rétrograde, ironie du sort souvent caricaturalement comparé à
Thatcher.
Le
constat est général en Europe, la montée du populisme fait rage à Paris,
Budapest, Amsterdam ou Londres et la liste malheureusement bien plus longue ne
cesse de croitre. Quelle forme prend-elle ? Celle du nationalisme, de l'amour
de la patrie, je lisais récemment un article ou un homme d'à peine 20ans,
soutien de M. Fillon déclarait tout de go que ceux qui épousent les idées de
"gauche" (que je considère plus simplement progressistes au-delà de
tout autre clivage politique) à l'instar de s'ouvrir aux autres pays, aux
autres en général n'étaient rien d'autre que des "traîtres à la
nation". Triste sire. Si seulement
je pouvais le rencontrer, moi traître, aurais envie de lui montrer pourquoi il
se trompe de combat.
Nos
passeports européens sont une chose, mais ne sont qu'un titre. Ce qui nous unit
comme européens et comme jeunesse ne s'arrête pas aux frontières. Nous sommes
des produits de la mondialisation, nous avons grandi avec internet et une
culture populaire large, presque internationale nous transcende. Je me range
aux récents propos de Pierre Laurent sur le plateau de "l'invité
politique" de radio classique où en réponse à une question il défendait
devant Guillaume Durand l'idée d'une "mondialisation de solidarité".
Quelle pourrait-elle être ? Celle d'une Europe et d'un peuple européen
qui par exemple se lève quant à Breslau le théâtre Polski se voit mettre à sa
tête un directeur plus prompt à museler la programmation au profit du conservatisme
réactionnaire de l'actuel gouvernement dont il est proche qu'à défendre la
liberté d'expression, de création et d'ouverture qui fut toujours la force de
ce vivier artistique. Mais qu'aurait-il pu se passer si en protestation et par
solidarité la Comédie française, le Théâtre
National Populaire de Villeurbanne, le Teatro Real à Madrid, le Trafó à
Budapest et bien d'autres s'étaient mis en grève par solidarité ?
Un
de mes amis polonais prenait part aux manifestations à Breslau au lendemain de
l'annonce alors qu'il y travaillait comme assistant à la mise en scène. Il
était à Paris il y a quelques mois avec un autre ami espagnol tous deux venus
me rendre visite. Deux amis rencontrés alors que nous étions tous les trois
volontaires européens il y a deux ans à Vilnius en Lituanie. A cette occasion
nous échangeâmes sur la Pologne que nous connaissions tous trois, sur Podemos
en Espagne et la situation de l'emploi pour les jeunes. De la France, des
mouvements sociaux autour de la loi El-Khomri et des prochaines élections alors
qu'eux aussi suivaient l'actualité de notre pays.
Cela
nous mena à cette conclusion simple et un peu effrayante : celle que ce qui se
jouait dans chacun de nos trois pays avait des trames bien différentes mais une
réalité identique. En d'autres mots : un passé personnel mais un futur commun.
Que nos destins et aspirations ainsi que les obstacles qui s'y opposent étaient
analogues. Une idée aussi simple que celle que notre salut dépasse bien celui
des frontières : frontières dont nous avons hérités de l'histoire. Nous ne les
avons pas décidés je ne pense pas qu'il faille néanmoins les détruire purement
et simplement, ça serait une fois de plus se tromper de combat. Mais qu'il faut
continuer de les traverser, encore et encore et surtout s'acharner à ce
qu'elles ne puissent jamais plus se refermer.
Cette
idée ne venait pas de germer, en mai 2014 nous étions dans un parc à Vilnius
savourant le retour discret des beaux jours avec une tripotée d'autres volontaires
européens quand le résultat des législatives européennes est tombé. La plupart
d'entre nous furent glacés d'en prendre connaissance. Nous primes rapidement
conscience de deux choses : la première, instantanée, fut de réaliser que notre
présence ici était bien le fruit de cette union politique et sociale, la
deuxième que fragile un spectre sordide était en train de l'habiller doucement
et qu'il pourrait de plus que ce que nous vivions là-bas ne soit pas à la
portée des générations qui nous succéderont.
Ce
jour de septembre 2016 un polonais, un espagnol et un français, assis au bord
du canal de l'Ourcq à Paris réalisaient amèrement que ce spectre avait pris de
l'ampleur. Que bon gré mal gré nous étions dans le même bateau. Alors comment
le faire avancer dans le bon sens ? Par comprendre et faire comprendre que ce
qui se passe à Rome impliquera forcement Vienne, que les enjeux écologiques ne
s'arrêtent pas aux frontières, qu'il est impossible de rester indifférents aux
sorts de nos plus proches voisins et ainsi de suite. Qu'il est peut-être
rassurant mais vain de penser que le repli sur soi viendra résoudre nos
problèmes et angoisses. Nous avons des clés en main et l'histoire nous a déjà
montré où le nationalisme et le populisme nous ont menés. Il faut aller plus
loin que l'union européenne comme moteur économique et politique, tout comme
celui-ci nous assure une force économique et diplomatique face aux autres
grands du monde, c'est une union des peuples au sein de l'Europe avec grand E
et non simplement de l'union qui nous permettra de créer une Europe des
Peuples, une Europe Sociale.
Cela
peut commencer tout de suite par s'intéressant réellement aux législatives,
européennes, souvent peu médiatisées, et y exercer son droit de vote. C'est
aussi prendre part aux projets culturels et humanistes qui existent mais dont
une fois de plus on n'entend pas assez parlé. J'étais au 20ans du service
volontaire européen qui s'est tenu à Montreuil les 22 et 23 septembre derniers
réuni avec d'autres européens de ma génération et d'autres. Les débats qui
devaient viser à améliorer de par nos expériences le programme ont tournés pour
certains auxquels j'ai pris part sur un questionnement politique plus large, là
encore le constat était le même : comment faire ensemble ? Emphaser ce genre
d'initiatives nous ait tous apparu comme une nécessité tant les externalités
socio - professionnelles sont grandes. Faut-il encore les mettre en avant,
alors qu'en Allemagne ce genre de programme est proposé au lycée avant de
passer l'Abitur (équivalent de notre Baccalauréat ndlr), il est dans d'autres pays plutôt inconnu. En France la
vedette est souvent volée par les programmes d'échanges universitaires, tout
aussi important pour y avoir également participé. Ce sont des moteurs pour se construire
ensemble, en se rencontrant on apprend à se connaitre et à se respecter, et
c'est à travers le respect qu'on avance.
Je
défends l'idée que notre génération ne pourra espérer mieux qu'à travers un
vivre ensemble européen, alors que des études nous montrent que nous sommes la
première génération à vivre moins bien que celle de nos parents. Pour se battre
ensemble contre la finance qui elle est bien organisée et unie, au niveau
européen comme à une plus large échelle. Avec l'union européenne donc mais pas
que, car celle-ci n'est premièrement pas irréprochable mais surtout car
l'Europe dépasse bel et bien les états membres. La jeunesse des balkans, la
jeunesse turque, ou ukrainienne pour ne citer que celles-ci partagent nos mêmes
espoirs. Pourtant pour eux l'accès à l'espace Schengen a un prix, un prix qui
peut-être prohibitif (de 35 à 99euros). J'étais en juin dernier à Marseille
avec des amis rencontrés au Kosovo : des natifs mais aussi des britanniques,
des français. Des kosovars néanmoins deux seules ont pu faire le déplacement.
Les autres n'ont pu s'offrir le visa ou ceux-ci leurs ont été refusés. Pourtant
nous nous retrouvions ici pour une chose simple et belle qu'est sensé être
l'euro de football où l'Albanie, largement supporter par le peuple de ce petit
état des Balkans, était qualifié pour la première fois. Pour un évènement
sportif qui dans son éthique se doit de prôner le fair-play et le vivre
ensemble tout le monde n'était pas invité.
C'est aussi à un
niveau citoyen et personnel qu'il faut s'interroger sur la dite identité
européenne. Un grand débat sur celle-ci ne risquerait-elle pas de nous faire
tomber sur des débats dangereux comme celui de l'identité nationale en France ?
Je pense que l'identité européenne n'est pas unicité ni univoque, de par son
caractère elle embrasse énormément de cultures. Une piste serait de la définir
justement comme l'identité de la différence, et le droit souverain à celle-ci.
Plutôt que de la construire uniquement sur ce qui nous rapproche, la comprendre
aux regards de ce qui nous éloigne. Le débat ne pourrait s'en trouver que plus
riche, car c'est bien la tolérance et le respect qui nous rassembleront.
Respect et tolérance de loin également les armes les plus puissantes pour
contrer les recrudescences nationalistes qui nous entourent et les fascistes
qui nous guettent.
Utilisation de la cour de l'école Casanova pendant les vacances scolaires : "Les parents disent non !
Les parents de disent non à l’ouverture de la cour de recréation
pendant les vacances scolaires
C’est un large non qui l’emporte. Sur les 182 parents qui ont
répondu au questionnaire de la FCPE de l’école Casanova de Romainville, ces
mardi et mercredi, 142 ne veulent pas voir la cour de la maternelle devenir un
square pendant les vacances scolaires. Ce projet porté par la municipalité leur
avait été présenté mi-novembre lors d’une réunion d’information. L’idée :
permettre à tous de profiter de cette vaste cour, de son toboggan et de sa
marelle lorsque les écoliers n’y sont pas, c’est-à-dire les mercredis, les
week-ends et durant les congés.
Cette mesure devait alors entrer en vigueur début 2017. Mais
l’hypothèse de retrouver des mégots de cigarette et bris de bouteilles de bière
dans le toboggan ou des odeurs d’urine sur la pelouse au retour des enfants a
fait grincer des dents plus d’un parent. « C’est une maternelle, certains
petits mettent encore des objets à la bouche sans savoir ce que c’est ! », s’exclame
une maman.
Madame la Maire a finalement annoncé que l’expérimentation se
tiendrait durant les congés d’été. « Sur un temps plus long pour permettre une
meilleure coordination », a précisé Corinne Valls, annonçant déjà que « le
nettoyage et la vérification des équipements seront menés avec la plus grande
attention avant la rentrée scolaire ». Et l’élue de défendre son projet, a
priori inédit en France mais pratiqué chez nos voisins suisses.
Pas de quoi convaincre les parents mobilisés qui attendent la parution
de l’arrêté municipal pour l’étudier avec un avocat. Du côté de la ville, on
prévient déjà que si l’expérimentation à Casanova est concluante, elle sera
étendue aux petites vacances et aux autres écoles.
mardi 6 décembre 2016
Claude Bartolone et Corinne Valls : " Des promesses à la réalité " !
Le mouvement auquel appartient
madame La Maire, revient dans Le mag’ de Romainville de ce mois-ci sur le vœu
du conseil municipal de novembre, demandant le renforcement des équipes de
police nationale. Mais c’est bien difficile de revendiquer et d’épargner le
gouvernement dont on approuve sa politique. Pour notre part, nous n’oublions
pas les responsabilités qui sont celles de Sarkozy et Fillon. Mais de là à se
livrer à un numéro d’équilibriste comme le fait le président de ce mouvement,
c’est osé ! On nous dit qu’en 2016, 4600 policiers ont été formés sur le
territoire national contre 400 en 2012. Dont acte ! Mais alors pourquoi nous dit-on que cette
année 40 agents de l’État ont quitté le commissariat des Lilas et que 11 seulement sont arrivés.
Il est encore écrit que le
gouvernement Sarkozy-Fillon a supprimé la police de proximité. C’est vrai. Mais
il serait honnête de rappeler que Claude Bartolone et Corinne Valls, candidats
du Parti socialiste aux élections législatives s’engageaient, nous
citons : « À rétablir la sécurité, en créant 1000 postes par an dans
la police, la gendarmerie et la justice, ET EN RÉTABLISSANT LA POLICE DE
PROXIMITÉ ». Les paroles s’envolent mais les écrits restent. Au lieu de
cela, on a créé une police municipale disposant de moyens importants devenant
dans les faits la « police de proximité » promise. Ne nous racontons
pas d’histoires la création de ces polices municipales n’a fait qu’encourager
le désengagement de l’État, d’une responsabilité qui est pourtant la sienne.
C’est de cela dont il faut parler dans les campagnes présidentielle et
législatives qui vont s’ouvrir. Nos concitoyens attendent autre chose que des
promesses non tenues en matière d’emploi, de logement, de services publics, de
santé publique, de pouvoir d’achat, de fiscalité. Il est certes plus facile de
tenter de « municipaliser » les enjeux de ces échéances, de serrer
quelques mains, plutôt que de venir s’expliquer sur les renoncements qui ont
marqué ce quinquennat qui s’achève.
" Victoire pour la ferme de Romainville grâce à la lutte victorieuse de l'Association de Sauvegarde du Village de Romainville
Le bulletin de liaison de ce mois de décembre de France Nature Environnement Île de France, a publié cet article, portant sur la préservation d'une ferme promise à la démolition par un promoteur immobilier
« Victoire
pour la ferme de Romainville"
L’Association de sauvegarde du village de Romainville (ASVR) vient d’obtenir gain de cause dans la négociation engagée avec un promoteur immobilier, pour la préservation d’une ferme du xixe siècle promise à la démolition
C’est au milieu du xixe siècle que le caractère rural du village de Romainville va commencer à se transformer avec l’arrivée des activités industrielles liées à l’exploitation du gypse, la volonté d’installer loin de Paris des activités indésirables comme le traitement des déchets, puis l’implantation d’industries chimiques et pharmaceutiques tel RousselUclaf. Le xxe siècle amènera ainsi les premiers grands ensembles immobiliers avant que ne s’engagent une boulimie de constructions tout autour du vieux village et un grignotage progressif du centre historique au gré de modifications permanentes du PLU de 2009. C’est dans cet espace encore privilégié de ruelles calmes, révélant âme et histoire de la ville, que l’association et les riverains se sont attachés à un combat permettant d’améliorer un projet immobilier destructeur. Un cadre urbain à préserver La ferme de Romainville se compose de deux ensembles distincts de bâtiments, autour d’une cour pavée. Sur rue, deux maisons en meulière encadrent un porche monumental, la cour est entourée de deux bâtiments bas en brique, le premier s’apparentant à une longère de plain-pied, le second étant un préau ouvert en rez-de-chaussée et surmonté d’un étage. Sous ce préau, on nettoyait et conditionnait les fruits et légumes destinés à la vente, l’étage permettait leur stockage. Ce magnifique complexe architectural est l’un des derniers vestiges de l’activité agricole et maraîchère qui animait, jusqu’aux années 1960, le village ancien de Romainville. Après le départ des derniers propriétaires, les Nouveaux Constructeurs achètent la parcelle et déposent une demande de permis de construire impliquant la destruction totale de l’ensemble bâti. Alors que la municipalité ne se manifeste pas pour protéger ce joyau, l’ASVR et les riverains se lancent dans une opération de sauvegarde. Une négociation à l’initiative des habitants En juin 2014, sous la pression de cette mobilisation, la municipalité n’accorde finalement pas le permis de construire et dit vouloir conserver la ferme. Un premier projet rectificatif du promoteur est rejeté par les habitants. Mais, en janvier 2016, le promoteur et son architecte, après une grande implication de l’Architecte des bâtiments de France, présentent un dernier projet qui réhabilite la cour et la totalité des quatre bâtiments ; ce projet est agréé par l’association et les riverains sous réserve de quelques modifications. Ce bel exemple de sauvegarde d’un patrimoine exemplaire, fruit d’un travail au long cours, souligne ici l’importance de tisser sur nos territoires malmenés des liens étroits entre les habitants et les associations et un dialogue avec élus et promoteurs immobiliers. Vigilance et mobilisation en sont les premiers leviers.
ASVR asvr93230.blogspot.fr/
Association de sauvegarde du village de Romainville (ASVR) Préserver et conserver l’authenticité du style des constructions du secteur, tant au plan visuel qu’architectural et patrimonial de l’ensemble du « Vieux Romainville » et préserver le cadre de vie de ses habitants. Informer, sensibiliser et mobiliser nos concitoyens, pétitionner pour la sauvegarde de notre patrimoine, participer aux journées européennes du patrimoine pour mettre en valeur notre centre-ville.
dimanche 27 novembre 2016
" L'électrochoc" de Claude Bartolone
Hier à Bondy, Claude
Bartolone a cru trouver la formule pour
sortir le Parti socialiste de la mauvaise passe dans laquelle il se trouve. Il
faut, dit-il, créer un véritable électrochoc. Et à quoi celui-ci se résume t-il ?
À la présentation de Macron, Hollande et Valls à la primaire socialiste, à
laquelle serait également invité Jean-Luc Mélenchon. Un électrochoc, Macron !
Le banquier de Rothschild, qui ne se dit
ni de gauche ni de droite Un électrochoc, Macron, lui qui avec la loi portant
son nom, promettait 22.000 emplois, alors que 1350 équivalents temps ont été
créés. Un électrochoc, Hollande ! Ce candidat qui annonçait vouloir s’en
prendre à la finance et qui une fois au pouvoir s’est mis à son service. Un
électrochoc, Hollande ! Lui, qui, après avoir promis de renégocier le
traité européen, s’est mis dans les pas de son prédécesseur, une fois élu. Un électrochoc
Valls ! Ce premier ministre arrogant et spécialiste du 49/3 pour faire
passer une politique faite de trahisons et de renoncements. Le pays craque de
partout. La mal vie et la pauvreté s’étendent. Ni Macron, ni Valls, ni Hollande
ne peuvent incarner une réponse de gauche à ce désastre.
L’électrochoc, le seul qui puisse
faire renaître l’espoir, c’est une rupture claire avec la politique actuelle. C’est
une vraie politique de progrès social, environnementale et démocratique en France
et en Europe. Ce sont des moyens financiers démocratiques et européens pour une
société de partage, une sécurité d’emploi et de formation, une société du bien
vivre et du bien commun. Une République pour une France de Liberté, d’Égalité
et de Fraternité, engagée dans la paix et le progrès. Face à l’offensive des
forces de droite et de l’extrême droite, il faut une contre-offensive d’ampleur
et dans la durée pour créer un rapport de force plus favorable aux idées de
progrès et de solidarité.
Non, monsieur Bartolone, ce n’est
pas un simple casting d’une primaire redessinée qui peut répondre aux exigences
pour une alternative à gauche. Le député de notre circonscription et ses 35
années de députation, ne le sait que trop bien. Son électrochoc, c’est faire l’impasse
sur le bilan de ces 5 années et repartir avec de nouvelles promesses dans sa
musette. Qu’il ait des comptes à régler avec le Président de la République, c’est
son problème. Cela ne nous concerne en rien. Ce que nous souhaitons, avec les
citoyennes et les citoyens de notre ville, c’est un débat pour de vrai, avec
lui et sa suppléante, en allant au fond des choses, pour dire ce que nous ne
voulons plus, et les ruptures qui s’imposent. Après la « municipalisation »
des enjeux que posent les élections présidentielle et législatives, Claude
Bartolone nous sort un nouveau lapin de son chapeau, avec sa primaire relookée.
Çà ne fera pas le compte !
jeudi 10 novembre 2016
Conseil municipal du 9 novembre : Intervention de Sofia Dauvergne sur le renforcement des équipes de la police nationale
Intervention Sofia DAUVERGNE, au nom du groupe Front de Gauche/Romainville-Ensemble sur le voeu concernant renforcement des équipes de Police Nationale
Nous prenons connaissance du vœu commun des villes de Bagnolet, du Pré-Saint Gervais, des Lilas et de Romainville pour rappeler que la priorité doit être donnée au renforcement des équipes de Police Nationale , de bénéficier du remplacement des fonctionnaires mutés et d'attendre le retour à l'équilibre des effectifs du commissariat d'ici à la fin de l'année 2016.
Comment ne pas être d'accord sur le constat et l'urgente nécessité que l’État réaffirme son rôle régalien en la matière. La sûreté des citoyens passe par des moyens humains et financiers supplémentaires donnés à la Police, à la gendarmerie, ainsi qu'à la Justice.
Et le constat est là, cela fait bientôt 10 ans qu’à Romainville on tente de répondre aux problèmes d'insécurité par la création de dispositifs nouveaux sans amélioration réelle, palliant ainsi à la déficience de l’Etat dans ce domaine : création de la police municipale en 2009, Création d'une brigade de nuit en 2011, qu’en est-il de leur action ? Depuis 2013 mise en place d'un plan pluriannuel d'investissement pour la vidéo surveillance qui atteint en 2016 près d'un million d'euros de dépenses. Par contre on notera la présentation au conseil municipal du 21 septembre dernier du plan de stratégie territoriale, de sécurité et de prévention de la délinquance afin de préparer le Comité Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) qui devrait avoir pour objectif de mettre la prévention et la proximité au cœur des actions.
Les gouvernements se succèdent et au nom de la baisse des déficits et de la dette on sacrifie toujours le service public et aussi celui de la police nationale.
Le mécontentement et le malaise grandissent dans la population mais également chez les policiers. Ils n'hésitent pas à manifester pour exprimer leur colère et leur épuisement, pour le respect des conventions collectives, le respect des rémunérations, le respect de leur métier, le développement du service public national de Police.
Ils expriment un épuisement qui trouve ses sources dans le rythme terrible qui est imposé aux effectifs de Police depuis les attentats du 7 janvier à Charlie Hebdo et qui s’est vu renforcé depuis le 13 novembre et le 14 juillet. Congés reportés, mobilisation permanente, heures supplémentaires sont devenus le quotidien de la Police Nationale.
A cette pression accrue est venue s’ajouter des dysfonctionnements déjà existants, rendant la situation insupportable. Il est demandé beaucoup aux policiers et plus encore depuis que nous sommes sous le régime d'état d'urgence. Ils doivent être exemplaires en toute occasion et remplir leurs missions dans le respect des lois et principes de notre République.
Ensuite, nous devons aussi dénoncer la règle qui détermine leurs actions depuis le passage de Nicolas Sarkozy à l’intérieur : celle du chiffre.
La logique de rentabilité capitaliste qui s’applique depuis lors est en train de détruire, de dévoyer le rôle du service public de la Police nationale. Elle vide de son sens le métier, brise les vocations et donne de l’importance à des actions qui sont rentables pour les statistiques mais peu pour la sécurité des citoyens.
C’est le cas des contrôles d’identité systématiques, des contrôles routiers inopinés ou encore des îlotages sans but précis. Certes, ils permettent souvent de faire coup double pour les statistiques avec une infraction constatée et une verbalisation immédiate entrant dans la colonne « faits résolus sans trop de temps », mais cela détourne de nombreux policiers de tâches plus importantes ou de la proximité avec les habitant-es.
De plus la baisse de 23 000 policiers, la suppression d'écoles de police et de la police de proximité sous le gouvernement de droite a été une erreur gravissime, difficile, semble-t-il, à rattraper !
Aussi, le rapport général sur les moyens de la police nationale examiné au sénat le 19 novembre 2015 dans le cadre de la loi de finance 2016 soulève la paupérisation des forces de sécurité qui ne disposent plus des moyens nécessaires pour assurer leurs missions, la hausse de la délinquance , les tensions sur les dépenses de fonctionnement, les problèmes d'équipements, et ce n'est pas l'annonce d'une augmentation de 0,9% et d’effectifs supplémentaires qui ont répondu à l'urgence.
Un an après, les effectifs ont été prioritairement affectés à la lutte contre le terrorisme et les crédits au financement plan "migrants".
La police de proximité n’a pas été restaurée et la culture du chiffre pas remise en cause.
Nous avons besoin d’une autre police. Cette crise doit être l’occasion de prendre le virage de la proximité, du sens du métier, du retour au service public auquel les citoyennes et citoyens de ce pays ont droit.
Pour cela il nous faut exiger :
De rétablir la police de proximité en y apportant certaines adaptations tirées de l'expérience passée, se rappeler tout l'intérêt du travail de l'îlotage. C’est le seul moyen de renouer le dialogue entre les policiers et la population, de contribuer à apaiser les tensions et retisser le lien social.
De recruter de nouveau des médiateurs pour favoriser écoute et concertation et impulser des dispositifs permettant de renouer le lien entre tous les acteurs d’un quartier, les jeunes notamment.
De remettre en place des échanges avec les associations de locataires, sportives et culturelles et tous les élus. A l’instar de l’initiative prise par le maire des Lilas (Voir édito journal municipal nov 2016) suit au drame survenu sente de la ferme en face de la cité Y. Gagarine.
De Revoir la répartition des effectifs de police sur le territoire qui est inchangée depuis 50 ans !
D’arrêter la culture du chiffre, cette politique du rendement axée sur la seule répression- dangereuse pour tous et qui fait peser sur les forces de l'ordre une forte pression hiérarchique
D’exiger la construction d'un commissariat de plein exercice à Romainville
De débloquer des moyens humains et financiers conséquents pour un service public de police nationale répondant aux attentes de nos concitoyens
Sans oublier que les Romainvillois ont besoin également d’accéder à un logement abordable; de soins, de services publics de proximité, d'éducation, de loisirs, de lutte contre les discriminations, de police de proximité, bref tout ce qui est susceptible de reconstituer le lien social, afin que le « vivre ensemble » soit plus que des mots.
Tel est le prix à payer pour enrayer la spirale de la violence et de l'insécurité engendrées par le fonctionnement même de notre société.
Comme vous pouvez le constater nous avons également des propositions à formuler pour nous assurer du renforcement des équipes de Police Nationale sur le territoire de Romainville.
Nous n'allons pas présenter, comme vous vous le faites d'habitude, un contre vœu ou même des amendements, puisque de toute manière vous ne les voteriez pas.
Alors, comme nous partageons la nécessite d'affecter des moyens supplémentaires à la circonscription de police des Lilas, nous nous associerons à ce vœu.
Conseil municipal du 9 novembre : Intervention de Brigitte Moranne sur le contrat local de santé
Intervention de Brigitte MORANNE sur le contrat local de
santé, au nom du groupe Front de Gauche/Romainville-Ensemble !
"Les contrats locaux de santé ont été introduits par la
loi HPST (dite « Bachelot ») de 2009 et réaffirmés par la loi dite de
modernisation du système de santé de Marisol TOURAINE.
Le CLS est signé entre la commune ou l’Etablissement Public
de Coopération Intercommunale (EPCI) concerné et l’Agence Régionale de Santé.
Il est censé avoir pour objectifs de réduire les
inégalités sociales et territoriales de santé et de proposer des parcours de
santé plus cohérents et adaptés à l’échelon local.
Il ne s’agit pas d’un dispositif mais d’un outil qui
articule les dispositifs avec leurs leviers financiers propres.
En Île de France environ 70 villes ont signé des CLS.
Ceci dans le but de définir une démarche ciblée
géographiquement et adaptée aux besoins de santé des populations concernées
grâce à un diagnostic du territoire.
Certaines villes ont ainsi pu inscrire des priorités
dans leur CLS.
Vous citez les objectifs de la politique de santé de
l’Agence Régionale de Santé (ARS) s’appuyant prioritairement sur trois axes
forts :
- Assurer à chaque francilien un parcours de santé
lisible, accessible et sécurisé.
- Améliorer la qualité et l’efficience du système de
santé.
- Conduire une politique de santé partagée avec tous
les acteurs au plus près de la réalité des territoires.
Cependant la réalité des politiques de santé est toute
autre.
La loi de financement de la sécurité sociale 2017
présentée par le gouvernement et votée par l’assemblée nationale en 1ère
lecture le 2 novembre 2016 s’inscrit
dans une logique purement comptable ou les économies financières priment sur
les besoins sociaux et de santé.
Par cette loi, le gouvernement entonne le chant de la
victoire sur le « trou de la sécu » affirmant voir arriver la fin du
déficit, mais à quel prix :
- Celui du renoncement aux soins.
- Celui de la poursuite de la progression des
inégalités sociales et de l’accès aux soins.
- Celui de la remise en cause de la qualité du travail
des professionnels de santé et de la sécurité sociale (moins 8800 postes)
- Celui des coupes franches dans les budgets des
hôpitaux publics et leurs conséquences pour les personnels et les usagers
(moins 1,5 Milliard d’euros et 22 000 suppressions de postes) avec pour
conséquence des plans de retour à l’équilibre financiers imposés par les ARS
comme ceux que subit l’hôpital André Grégoire depuis plusieurs années.
L’objectif d’économiser
10 milliards d’euros en 3 ans sur la santé, dont 3,4 milliards en 2016 en est
l’illustration la plus marquante.
Avec des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) portées
à 2,1%, soit le plus faible taux depuis 20 ans alors que dans le même temps
l’évolution des dépenses est estimée à 4%, l’enveloppe budgétaire de
l’assurance maladie progresse deux fois moins vite que les besoins de santé.
D’une manière générale, la loi de financement de la
sécurité sociale pour 2017 conduira un nombre croissant d’usagers à se soigner
selon leurs moyens et non selon leurs besoins, bien loin de l’idéal porté lors
de la mise en place de notre sécurité sociale !
Oui nous partageons l’idée qu’il est nécessaire
d’analyser les besoins tant préventifs que curatifs.
D’ailleurs le vœu proposé
par notre groupe et que vous n’avez pas voté au conseil municipal du 25 mai 2016
allait dans ce sens. Il proposait d’analyser en concertation avec les élus
locaux les besoins de santé de nos populations avant la rédaction du projet
médical partagé dans le cadre du Groupement Hospitalier
de Territoire (GHT).
Le maillage du territoire, la proximité sont des
conditions de la qualité des soins et l’on ne peut que récuser la fermeture des
structures hospitalières de proximité au nom de la qualité !
Nous pouvons citer
- la non reconstruction de la maternité des Lilas sur
la ville des Lilas
-La fermeture des urgences chirurgicales 24 h sur 24
au CHI André Grégoire au nom de la permanence des soins.
-La mise en place des GHT qui engendreront des
restructurations de services ainsi que des fermetures de lits.
Ce maillage du territoire doit être l’objet de
consultation des populations, des professionnels de santé, des élus locaux, des
syndicats hospitaliers et des associations de malades.
Au lieu de missionner des entreprises privées souvent
onéreuses, ces consultations pourraient prendre la forme de conseils sanitaires
locaux compétents pour évaluer les besoins de santé de la population et rédiger
un diagnostic de territoire.
Cependant, nous considérons que le centre de santé est
la seule réponse actuelle de service public pour la médecine de premier recours
(hors structure hospitalière) sans bénéfice privé.
Nous voterons donc pour le CLS permettant une aide
financière à un service public de santé de proximité.
Mais nous ne sommes pas dupes sur les conséquences de
la loi de financement de la sécurité sociale 2017 pour l’accès aux soins de nos
populations.
mardi 25 octobre 2016
" Elections législatives " : l'heure du bilan !
Un quatre pages couleur, des
inaugurations en enfilade. Cela ne fait pas de doute Claude Bartolone et sa
suppléante Corinne Valls sont en campagne. Encore faut-il savoir de quelle
campagne il s’agit ? Le bilan de la majorité socialiste est tellement
lourd à porter, que nos deux candidats donnent l’impression de vouloir
« municipaliser » la prochaine élection des député-e-s. Certes, après
avoir été député durant 35 années sans interruption, Claude Bartolone a du
métier. Mais à l’heure du bilan il doit assumer ses responsabilités en rendant
des comptes aux citoyens des villes qui composent notre circonscription. Nous souhaitons apporter
notre contribution à ce rafraîchissement des mémoires.
En 2012, Claude Bartolone et
Corinne Valls promettaient :
- De faire de l’éducation et de la jeunesse une priorité.
- D’encadrer le prix des loyers.
- De mettre en place une caution solidaire pour permettre aux jeunes d’accéder à la location.
- De défendre le pouvoir d’achat, de supprimer la TVA Sarkozy
- D’adopter une tarification progressive de l’eau, du gaz et de l’électricité.
- De combattre le chômage
- De réformer justement les retraites
- De renégocier le traité européen d’austérité pour privilégier la croissance et l’emploi.
- De créer 1000 postes par an dans la police, la gendarmerie et la justice
- De rétablir la police de proximité.
- D’assurer l’égalité salariale entre femmes et hommes
- D’engager les futurs projets d’aménagement de notre territoire dans le respect de tous et en concertation.
- De renforcer l’hôpital public
- De reconstruire la maternité des Lilas sur son site.
Voilà pour les promesses.
N’est-il pas temps de les mettre en rapport avec les politiques mises en œuvre
par la majorité socialiste, à laquelle appartient Claude Bartolone avec le
soutien de la première magistrate de notre ville ?
- Signé en mars par Nicolas Sarkozy, François Hollande signait à son tour, en juin le traité européen et le faisait approuver par l’Assemblée nationale, alors que s’imposait la voie référendaire.
- En Seine-Saint Denis le chômage est passé de 11,7% en 2012 à 13% en cette fin d’année 2016.
- En matière d’éducation, si le gouvernement affirme que les 60.000 postes d’enseignants ont été créés. Cependant, près de la moitié des nouveaux moyens (26.000) sont en réalité des postes de stagiaires.
- La pression fiscale s’est faire durement sentir durant ce quinquennat. 43, 9 milliards d’euros sur les ménages, alors que les entreprises ont bénéficié de 11,1 milliards d’euros d’allègement
- Au nom de l’emploi 45 milliards ont été distribués, alors qu’il a été annoncé récemment qu’au mieux cela aura permis de sauvegarder ou de créer 100 à 150.000 emplois.
- Après avoir supprimé la « TVA Sarkozy », une hausse de la TVA était décidée par le parlement en 2014. Pire François Hollande déclarait en 2015 : « Si c’était à refaire, je ne serais pas allé aussi loin, j’aurais gardé l’augmentation de la TVA décidée par Nicolas Sarkozy ».
- À compter de juillet 2015, les allocations familiales ont été divisées par deux voire par quatre pour les parents de deux enfants, battant en brèche leur universalité.
- Le plafond du quotient familial est passé de 2336 euros à 1500 en 2014, occasionnant des hausses d’impôt très importantes pour les familles concernées.
- Il en est de même pour les retraités avec la suppression de l’abattement de 10% pour ceux ayant élevé 3 enfants et plus. Ce sont des centaines de milliers de retraités qui du même coup sont devenus imposables.
- Décidée en 2008, la suppression progressive de la demi-part de quotient familial accordée aux parents isolés (dite demi-part des veuves) destinés aussi bien aux parents veufs que divorcé(e)s ou célibataires ; est devenue pleinement effective en 2014.
- la loi santé, plutôt que de réaffirmer la place et le rôle de l’hôpital public indique clairement que c’est vers l’effacement des frontières entre clinique privée et hôpital public d’une part et l’affaiblissement de l’hôpital public d’autre part que l’on s’est dirigé. Avec la suppression programmée de quelques 23.000 postes d’agents hospitaliers ;
- Le président de la République et sa majorité s’y étaient engagés, le quinquennat devait être marqué par la création de 9000 postes de policiers et gendarmes. Un chiffre loin de la réalité puisque selon les calculs de la cour des comptes seuls 390 emplois ont été créés de 2012 à 2015. Et qu’est devenu le rétablissement de la police de proximité ?
- En août 2014, était abandonnée, la création d’une garantie universelle des loyers qui aurait permis à beaucoup de jeunes qui ne peuvent pas présenter de caution de louer plus facilement dans le parc privé. Quant au plafonnement des loyers il se limite à Paris intra-muros.
- Le droit à la retraite, parlons-en. Avec la loi de janvier 2014, la durée de cotisation pour toucher une retraite à taux plein, dès lors que l’on atteint l’âge légal, est progressivement allongée (pour la génération de 1958 et les suivantes) jusqu’à 43 ans, soit 172 trimestres.
- Les rémunérations des fonctionnaires bloquées depuis 5 ans, comme celles des retraites.
Cette liste n’est pas exhaustive, il y aurait
encore beaucoup à dire.
Nous n’oublions pas d’ajouter à
ce lourd bilan, la casse du code du travail avec la loi El Khomry, adoptée à
coups de 49/3. Ou bien encore les collectivités territoriales mises au régime
sec avec une diminution drastique de leurs dotations.
Claude Bartolone et Corinne Valls
nous avaient demandé, en 2012, de leurs
accorder nos suffrages pour : « voter à l’Assemblée nationale les
grandes réformes de justice sociale…pour œuvrer au changement de politique économique,
sociale et environnementale pour la France… « L’ère qui s’ouvre,
nous disaient-ils encore est porteuse de changement pour la
Seine-Saint-Denis »… « Nous voulons redonner du pouvoir d’achat, développer la vie économique de notre
territoire…Pour retrouver la République qui rassemble et qui protège ».
De la parole aux actes, à vous de
juger !
jeudi 6 octobre 2016
Métro à Romainville, une photo qui date de 1980 !
Cette
belle photo de la manifestation organisée par les communistes romainvillois-es,
autour de cette vraie-fausse station « Place du Marché »,
rappelle combien notre camarade Gérard Chasseloup était et est encore près de
nous.
C’était il y a 36 ans (le 30 Mai 1980) et nous luttions pour l’arrivée de ce métro, réclamé depuis plus de 80 ans et qui avait failli arriver en 1935.
C’était il y a 36 ans (le 30 Mai 1980) et nous luttions pour l’arrivée de ce métro, réclamé depuis plus de 80 ans et qui avait failli arriver en 1935.
Cette photo
fera peut-être poser une question : Pourquoi la station de Romainville
sera finalement implantée place Carnot et non place du 19 Mars 1962 ? La
réponse est simple, c’est d’abord la nécessité d’une distance raisonnable entre
2 stations, mais c’est surtout la nécessité d’une cohérence entre plusieurs
moyens de transport et, à la place Carnot, elle va exister avec le métro, le
tramway et les autobus.
MAIS UNE AUTRE QUESTION EST DES MAINTENANT
D’ACTUALITE AVEC LA SUPPRESSION DE LA LIGNE BUS 105 PLACE DU 19 MARS
1962 : PEUT-ON LAISSER LA PLACE LA PLUS IMPORTANTE DE LA VILLE SANS MOYEN
DE TRANSPORT ?
Faut-il rappeler au STIF et à la RATP, qu’ils ont pour mission avec les
lignes d’autobus de desservir les quartiers de nos villes au plus près de leurs
habitants ; oui, faut-il lui rappeler que cette place du 19 Mars est la
plus importante, la plus centrale de la ville, qu’elle est, avec son marché, un
grand centre commercial, son nouveau Conservatoire, et avec un grand ensemble (Marcel Cachin) un
lieu de peuplement en pleine extension ?
Oui, faut-il rappeler tout cela au STIF, à
la RATP et à Madame Le Maire, qui a validé cette décision, pour qu’ils prennent
en compte cette revendication des Romainvillois-es : le passage dès maintenant d’un
autobus sur cette place.
Communiqué de l'Association pour la sauvegarde du village de Romainville
OBSERVATIONS SUR L'AVIS D'ENQUÊTE POUR LE DÉCLASSEMENT DU DOMAINE PUBLIC BOULEVARD ÉMILE GENEVOIX ET DE DÉPENDANCES
Lundi 03 octobre 2016
DISPARITION DE L'ESPACE PUBLIC :
Ce déclassement d'une partie du boulevard Emile Genevoix et de son
trottoir va permettre la réalisation de la phase 2 d'un projet immobilier
privé, et va ainsi amputer de 341 m² la place du 19 mars 1962.
C'est donc ici, incontestablement, la disparition d'une partie de l'espace public de notre ville, au seul profit d'un intérêt privé !
Cette forme triangulaire est due au prolongement naturel du
boulevard Emile Genevoix sur l'avenue du Président Wilson. D'un point de vue
urbanistique, rien ne justifie l'idée de rompre la fluidité et la perspective
du boulevard Émile Genevoix pour créer une véritable cassure dans le tissu viaire.
Vu la densification urbaine en cours sur notre territoire, nous pensons au contraire qu'il est vital et urgent de conserver la totalité de la place dans sa forme aérée et triangulaire afin de maintenir à Romainville, un cadre de vie agréable !
IDENTITÉ ET PATRIMOINE :
Sur cette place depuis près d'un siècle, un marché populaire s'est
tenu à raison de plusieurs matins par semaines. Cet événement marque
profondément la mémoire collective et l'image de la Place. Dans quelques jours,
cette histoire va s'arrêter, le marché va déménager. Pourquoi alors, détruire
la Place en l'amputant de 341 m² ? Pourquoi effacer radicalement l'histoire de
notre passé ? N'est-il pas plus simple et plus logique de requalifier et
transformer l'ensemble de la place triangulaire en un seul et agréable parc de
ville qui nous rappellerait que ce lieu a toujours été un espace de rencontre
et de convivialité ?
Il nous semble évident que le déclassement de cette partie du boulevard Émile Genevoix, va nuire considérablement à l'identité visuelle et mémorielle de notre commune !
FLUIDITÉ DES CIRCULATIONS :
Une densification urbaine ne peut être envisagé sans un programme
global des circulations. Circulations lourdes et circulations douces. Or ici
avec ce déclassement qui ferme un tronçon du boulevard Émile Genevoix, c'est la
fluidité du trafic d'un quartier qui va être impactée. Cette coupure nette dans
la voirie porte le risque de voir le trafic s'amplifier principalement dans les
rues étroites du centre ancien.
Ce morcellement de la voirie fait naître beaucoup d'interrogations. Y a-t-il un plan global et cohérent du développement des transports en commun et des circulations lourdes et douces à l'échelle de notre commune et des communes voisines ?
MANQUEMENT DANS L'AFFICHAGE DE L'ENQUÊTE :
Nous constatons que cette enquête publique est
affichée à l’Hôtel de Ville et dans un périmètre serré autour de la place du 19
mars 1962. A l’annexe de Romainville 2000, il faut pénétrer dans le sas de l’entrée
de l’immeuble pour trouver l’affiche ! (voir les photos annexées, prises
le 24-09-2016). On note donc l’absence d’affichage sur des axes passants comme
l'allée Bellevue, l'avenue Gaston Roussel et le
boulevard Branly.
Nous dénonçons ce manque d’information par affichage, sur une grande
partie de la ville. La transformation et l'avenir de la place du 19 mars 1962
concernent l'ensemble de la population de la commune. Cette place unique par
son histoire et son marché, centrale par son emplacement, est le bien de tous
les Romainvillois. Ils se doivent
d'êtres informés correctement, en temps et lieu.
Dans ces conditions, nous doutons fortement de la valeur et de la qualité de cette enquête à minima publique, et en conclusion de toutes les observations mentionnées ci-dessus, nous demandons le rejet du déclassement de cette partie du boulevard Émile Genevoix.
asvr93230.blogspot.com
jeudi 29 septembre 2016
NE LAISSONS PAS FAIRE !
NE
LAISSONS PAS FAIRE !
JOURNAL EDITE PAR LES COMMUNISTES DU QUARTIER - SEPTEMBRE 2016

Vous avez été nombreuses et nombreux à prendre le temps pour répondre
au questionnaire présenté par le PCF.concernant le quartier des Bas Pays dans
le cadre de son réaménagement.
En effet, depuis des années les habitants du quartier ne disposent d’aucun
commerce, services publics et aménagement urbain. Obligés de se rendre soit dans
le haut de Romainville, soit à Pantin, soit à Noisy-le-Sec.
Nous remercions celles et ceux qui ont participé au succès de l’enquête
et invitons tous les habitants à en prendre connaissance.
Nous reviendrons vers vous pour faire valoir vos exigences et votre
conception du futur quartier afin de les exprimer auprès de l’équipe municipale
et des services concernés.
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