" Austérité, 49.3, déchéance de nationalité, Claude Bartolone dans les pas de Manuel Valls !
« Austérité, 49.3, chômage,
déchéance de nationalité, Claude Bartolone dans les pas de Manuel
Valls » !
Claude Bartolone, vient donc
d’officialiser son soutien à Manuel Valls. Rien de surprenant pour le Président
de l’Assemblée nationale qui n’a pas pardonné à François Hollande d’avoir
considéré qu’il « manquait d’envergure et de charisme pour être premier
ministre ». Claude Bartolone, qui a toujours eu beaucoup de considération
pour sa personne a d’ailleurs indiqué ce matin sur France-Inter qu’il s’agissait
d’une « blessure personnelle ».
Mais ce n’est pas principalement dans
cet épisode que réside le ralliement du député de Bondy, des Lilas, du Pré
Saint – Gervais, de Noisy – le Sec et Romainville, à Manuel Valls. Il ne fait
que confirmer son soutien à une politique douce pour les puissants et dure pour
les plus faibles. Choix d’une politique néo - libérale, pacte de responsabilité
– et ses 50 milliards d’euros offerts au patronat -, réforme des retraites qui
a allongé la durée des cotisations, matraquage fiscal des classes populaires,
loi travail, le 49.3, déchéance de nationalité, loi dite « de sécurisation
de l’emploi » et sa faute originelle, non négociation du traité
constitutionnel européen écrit par Merkel et Sarkozy. Ils peuvent s’en
défendre, l’un et l’autre sont comptables de ce bilan. Qui peut le croire,
qu’ils feront demain le contraire de ce qu’ils ont fait ?
Claude Bartolone a justifié son
soutien en soulignant « que nous avions besoin d’autorité dans ce monde de
brutes». Parlent de Manuel Valls, « Autorité et brutalité », ces deux
termes pouvaient pas mieux le qualifier. Ne reculant devant rien, il en a même rajouté parlant d’une
« campagne qui réinstalle l’optimisme pour un candidat qui ramène
l’espérance ». Il aura été jusqu’à le comparer à François Mitterrand qu’il
avait soutenu en 1981. Rien que cela. En omettant de dire que le candidat qu’il
soutient aujourd’hui le considère le Parti socialiste « comme dépassé »,
qu’il doit « changer de nom », plaidant pour « une maison des
progressistes » théorisant sur les « deux gauches irréconciliables ».
Que ne ferait pas celui qui, en 2017, fêtera, sans discontinuer, ses 36 années
de député.
Il est vraiment temps de se
lancer dans la campagne avec la volonté de faire émerger un grand mouvement à gauche pour
une véritable politique de transformation sociale. Une politique du progrès
social, de renforcement des services publics et de la démocratie. Les
communistes de Romainville veulent contribuer à ouvrir la voie à une nouvelle
majorité populaire à gauche. C’est dans cet esprit qu’ils appellent à voter
pour Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle et pour une candidature de
large rassemblement dans notre circonscription aux élections législatives.
Nous croyons que les forces
existent pour mettre en échec une droite toujours plus à droite qui veut en
finir avec ce qui a fait de la France ce qu’elle est malgré tout, avec la
tentative des classes dirigeantes d’enfermer le peuple dans un duel entre
Fillon et l’extrême droite, parée désormais d’une rose bleue. Une droite et une
extrême droite qui s’infiltrent dans toutes les béances ouvertes par le pouvoir
socialiste, qui a élargi les vannes de la régression, avec ses lois de
libéralisation adoptées à coups de force. Le changement, quoiqu’en dise, Claude
Bartolone, n’est pas du côté de celui – qui a gagné chez nombre de socialistes
le surnom de Brutus – qui a tourné le dos à tous les fondamentaux de la gauche,
à ses valeurs, il est du côté de celles et de ceux qui ne se sont jamais
résigné, qui résistent et qui portent entre leurs mains l’avenir de notre pays.
Soyez le premier à commenter !
Enregistrer un commentaire