Le parc paysager Georges Valbon, une richesse inestimable...Non à l'apartheid de M. Valls !
PRESERVONS NOTRE
PARC !
Ce parc a été initié par l’ex-département de la Seine, puis celui de la Seine-Saint-Denis présidé par le communiste Georges VALBON dans les années 60. Ainsi 2 visages du parc ont été créés : l’un traditionnel, l’autre où le relief a été modelé par l’homme et par l’apport de 12 millions de mètres-cube de remblais. Ce parc de
Ces
Ce parc est la réponse à un défit noble
pourLES HABITANTS du 93.
A l’époque, le Conseil Général prévoyait de doter le département de 10 % de son territoire enESPACES VERTS. Ainsi de grands aménagements virent le jour : parc de Bagnolet, parc de Villetaneuse, la Poudrerie de Sevran, la forêt de Bondy,400 hectares de
foncier dont le sous-sol était occupé par d’anciennes carrières de gypse
devaient être aménagés en espaces verts.
A l’époque, le Conseil Général prévoyait de doter le département de 10 % de son territoire enESPACES VERTS. Ainsi de grands aménagements virent le jour : parc de Bagnolet, parc de Villetaneuse, la Poudrerie de Sevran, la forêt de Bondy,
Le parc de La Courneuve s’est réalisé sur d’anciens
terrains maraîchers, terrains de grandes cultures et sur l’emplacement d’un
important bidonville La Campa.
Ce parc est très attractif, très apprécié et très fréquenté. C’est une réalisation inestimable, tant pour la population que pour la biodiversité qui s’y développe, il est classé « Natura 2000 ».
Les élus communistes
n’étaient-ils pas les vrais précurseurs de l’écologie en milieu urbain ?
L’autoroute A 1, a produit une véritable
coupure entre une ville, La Courneuve et le parc. L’A 16 a failli faire de même,
mais avec la mobilisation des populations, le défi a été relevé.
RESPECT DES TERRITOIRES ET DES POPULATIONS
Le projet du gouvernement, dans le cadre
des OIN (Opération d’intérêt national) vise à réaliser un « central
parc » à la française, cela dans un cadre anti-démocratique qui nie
l’existence et la spécificité des territoires.
Ainsi, dans le cadre de cette procédure,
les communes avec leurs élus et leur population se verraient privées de tous
pouvoirs avecLE RISQUE majeur de voir ce formidable espace
livré aux marchands.
Certes, il faut réfléchir aux liaisons du
parc avec les villes qui jouxtent le parc, mais dans la transparence, le
respect des territoires et dans un vrai partenariat.
Des réponses existent émanant des villes
pour mieux relier le parc aux quartiers proches (le franchissement de l’A 1 à
La Courneuve par exemple).
Mais à y regarder de près, il s’agit de tout autre chose ! Le projet en question avec 24 000 logements viendrait bouleverser tout le territoire et ce projet priverait aussiLES HABITANTS de leur poumon vert. C’est un projet démesuré et non concerté.
Dans les années 60, l’Etat, la ville de
Paris ont imposé et implanté les 4000 logements. Va-t-on récidiver aujourd’hui
avec ce projet ? 24 000 logements, 90 000 habitants, un
« Central Park » à la Française… !
Pourtant ici, alors que ce territoire
construit et innove, la mise en place de l’intercommunalité, Plaine Commune et
ses différents organismes dont PCH pour le logement, ne reste pas l’arme aux
pieds, même si son dynamisme est souvent entravé par les politiques publiques
nationales. Ainsi la ponction de 11 milliards dans le budget des collectivités
en est un exemple.
NOUS VOULONS ETRE RESPECTES, M. VALLS !
Avec le projet gouvernemental, la question
du respect, de la dignité est posée. Respect et dignité des populations. Lutte
contre les inégalités (l’école, la formation, l’emploi). C’est un affront aux
Maires et présidents d’agglomérations qui bâtissent et agissent pour modeler
leur territoire et apporter les réponses les plus pertinentes aux habitants.
Ce dont le département du 93 a besoin et principalement
les villes situées autour du parc, ce n’est pas d’y faire rentrer les
marchands, mais de moyens à la hauteur des projets de toute nature portés par
les villes utiles aux populations ; de soutien véritable aux politiques de
logement, d’appui dans la démarche urbaine pour les quartiers situés en ANRU,
des réponses fortes et durables en terme de formation et d’emploi,
principalement pour les jeunes.
Si « apartheid » il y a, il est
la résultante de toutes les inégalités initiées et accumulées par les différents
gouvernements de droite et aujourd’hui duPARTI SOCIALISTE. C’est à cela qu’il faut
s’attaquer.
OUI L’HUMAIN D’ABORD ET TOUJOURS
L’enjeu est grand. Un enjeu urbain, un
enjeu humain. Mettons l’Humain au cœur des multiples projets. Cela nécessite de
la part des différents intervenants, de l’imagination, de l’audace et des
moyens financiers à la hauteur.
C’est cela que le
gouvernement de M. Valls devrait entendre en respectant les populations et ses
élus.
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