La vérité sur le nombre de logements sociaux à Romainville !
Dans nos deux précédents billets
nous avons qualifié d’approximatifs les propos tenus tant par monsieur Champion
que madame le Maire. Cette dernière avec une assurance non feinte, se référant
selon ses dires aux chiffres de l’INSEE, nous asséna une fois de plus la même
contrevérité concernant le nombre de logements sociaux à Romainville. Notre
ville en compterait 51%. Nous croyons de notre devoir de rétablir la vérité.
Non pour nous engager sur une bataille de chiffres, mais pour dénoncer une
manipulation visant à justifier les choix politiques de la majorité municipale,
à savoir : PLUS UN SEUL LOGEMENT SOCIAL NE SERA CONSTRUIT À ROMAINVILLE.
Alors qu’en est-il ? Nous
nous référons à deux sources :
- Celle du journal « Le Monde" datant de 2013 et donnant le chiffre de 45, 63% (nous publions cette référence à la fin de cet article.
- L’autre provenant de monsieur Champion lui-même. Dans un article publié dans le numéro de février 2012 du magazine d’informations municipales voici ce qu’il écrit : « Sur 4763 LOGEMENTS SOCIAUX L’OPH EN GÈRE 3450 » Si nous prenons le nombre de logements recensés en 2011, à savoir : 10.705 NOUS ARRIVONS AU POURCENTAGE DE 44,4%. Alors qui croire madame le Maire ou monsieur Champion ? Et bien les chiffres donnés par ce dernier, qui sont en fait ceux de l’INSEE, MAIS LES VRAIS !
Pour l’information de nos
lecteurs sachez qu’une ville comme le Pré-Saint-Gervais en compte 47%. Une
ville pourtant qui n’a pas la réputation d’être un ghetto pour reprendre la
formule de madame Valls.
C’est en effet ce chiffon rouge
que l’on a voulu une fois de plus agiter pour justifier des choix politiques.
On nous parle volontiers de « parcours résidentiel » mais sans aucun
logement social supplémentaire. C’est une aberration lorsque nous est annoncé
le nombre de demandeurs de logements (3000 Romainvillois et 3000 extérieurs).
Au cours de cette réunion, il
nous a été indiqué que le chemin vers les 30.000 habitants est plus difficile à
atteindre que prévu. Et pour cause. Celles et ceux qui ont la responsabilité de
gérer les affaires communales ont-ils une claire conscience du nombre d’habitants,
de jeunes en particulier, qui quittent notre ville faute de pouvoir s’y
loger ? Alors faut-il multiplier davantage les opérations immobilières en
accession qui font les choux gras des promoteurs en ignorant cette réalité ou
bien faut-il prendre en compte tous les besoins en matière d’habitat.
Pourtant à en croire madame le
Maire, satisfaire ces besoins conduirait, le mot « au ghetto ».
Quelle vision étriquée de la réalité et de la mixité sociale, ce terme galvaudé
et mis à toutes les sauces. Que nos édiles ouvrent les yeux. L’appauvrissement,
les difficultés sociales que nous constatons, dans nos cités particulièrement,
sont une triste réalité qui ne fait que s’aggraver avec la politique mise en
œuvre par le gouvernement actuel. Chômage et précarité gagnent du terrain. Se
nourrir, se vêtir, se soigner, vivre tout simplement deviennent un casse tête
pour un nombre accu de familles. Les drames humains se multiplient. La « mixité
sociale » ne se résume pas à cette notion réductrice : « d’un
côté des logements en accession à la propriété où des familles un peu plus
aisées y résideraient, au prix d’ailleurs de nombreux sacrifices, et de l’autre
des logements sociaux où les difficultés de toutes sortes s’aggravent.
On ne peut parler habitat en en
restant aux façades, sans prendre en compte la situation des femmes, des
hommes, des jeunes qui sont derrière. Faire en sorte que ces ensembles de
logements sociaux ne deviennent pas
davantage des ghettos c’est impérativement changer de cap. Poursuivre dans la
voie de la réduction des dépenses publiques, de l’austérité pour le plus grand
nombre et de cadeaux au grand patronat sans contrepartie ne conduira qu’à
l’impasse.
La mixité sociale c’est avant
tout le « vivre ensemble ». Ce n’est pas ce qu’a fait Nexity dans ses
opérations immobilières, Soléa et Respiro, où propriétaires et locataires sont
séparés physiquement. Penser « un projet immobilier et mixité sociale »
c’est aujourd’hui penser diversité. Logement social, logement intermédiaire,
logement en accession.
1 Comentário:
Qui croire ?
Déjà, éliminons n'ot champion Romainvillois ! Nous avons eu lors de la réunion sur le quartier des grands-champs ses connaissances de Romainville, nous dire, que dis-je : nous affirmer que la cité des Mares avait été construite sur une mare ne fait pas sourire les anciens Romainvillois, mais met en valeur son manque de compétences de la commune qu'il administre avec celle qui partage sa vie.
Ces deux-là se contredisent au grès des déclarations ! Un coup à moi un coup à toi.
Prendre les administre pour des chèvres est dangereux, les chèvres ont des cornes et savent s'en servir !
Not'bon maire oublie qu'elle a été adjointe à Romainville avant que ne démissionne Robert Clément et qu'elle soit élue par le conseil municipal. Alors dénigrer ce qu'a fait la ville avant qu'elle ne soit maire n’est-ce pas se flageller ?
Lors de la réunion, not'bon maire a dit que 3000 Romainvillois étaient partis en 20 ans du fait du manque de logements construits, si 3000 Romainvillois sont partis, ils ont dû laisser autant de logements vides ? Ils n'ont pas pu partir avec !
La mixité sociale ? Allons la voir dans les nouvelles constructions, les logements sociaux et à l'achat son bien séparée au point que pour certains ce n'est pas la même entrée ! Belle mixité, on a connu mieux !
Bonne fin de semaine à tous.
Enregistrer un commentaire