Quand la Guadeloupe dit non à l'exploitation

Le silence de Nicolas SARKOZY sur ces évènements, lors de son interview télévisée, est vécu comme un profond mépris par les Guadeloupéens. Certes, en délocalisant son ministère en Guadeloupe, le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer reconnaît la gravité de la crise structurelle qui touche le pays.
Mais il ne suffit pas pour l’Etat Français de tenir des propos apaisants. Il faut qu’il réponde aux légitimes revendications plutôt que de miser sur le pourrissement du mouvement. Et, fait d’autant inquiétant, des renforts de forces de répression venant de France sont arrivées en Guadeloupe.
La satisfaction des revendications portées par quarante-neuf organisations syndicales, politiques, populaires, culturelles et sportives s’inscrirait dans une nouvelle logique économique et sociale apte à combattre véritablement la crise, outre-mer comme en France.Il est urgent que le gouvernement s’engage en ce sens.

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