Accueil de la petite enfance : l'importance du Département !
Nous souhaitons revenir sur un
dossier traité dans le bulletin municipal de ce mois. Il s’agit de l’accueil de
la petite enfance. Il n’est pas dans notre intention de délivrer les bons et
les mauvais points sur une question qui préoccupe à juste titre un grand nombre
de familles de notre ville. Nous nous permettons tout de même de faire
remarquer que s’il est fait état de huit structures dans notre ville (dans l’article nous n’en
comptons que sept), il serait bon de préciser leur capacité d’accueil. En
effet, s’il faut se féliciter de l’existence d’une crèche associative et de
deux crèches interentreprises, le nombre de places est particulièrement faible
en regard de l’offre des 4 crèches départementales dont la gestion appartient
au conseil général.
En tout état de cause l’offre de
garde dans des structures d’accueil collectif est notoirement insuffisante. Cela
n’est pas sans rapport avec les constructions de logement en accession à la
propriété et l’arrivée dans notre ville de jeunes parents. C’est une évidence,
il ne suffit pas de se projeter comme le fait la majorité municipale vers une
ville de 30.000 habitants sans imaginer les équipements publics indispensables,
notamment l’école et les modes d’accueil
de la petite enfance.
Dans cet esprit nous nous
félicitons de voir qu’est annoncée « une étude sur la construction de deux
structures d’accueil collectif aux trois communes et aux Bas Pays ». Puisque
cette proposition n’était pas contenue dans le programme de la majorité
municipale, nous osons espérer qu’il ne s’agit pas d’une simple annonce à la
veille d’une échéance électorale. L’avenir nous le dira.
Par ailleurs, dans ce dossier il
est fait état des budgets contraints de notre commune. C’est une évidence. Il
est regrettable que cette observation ne soit pas accompagnée d’un autre
constat. Celui des coupes sombres que l’État s’apprête à faire dans les
dotations des collectivités territoriales et ce dès cette année 2015, au nom de
cette fameuse « réduction de la dépense publique ». Avec c’est une
évidence des répercutions négatives en matière d’investissements et donc d’emplois.
Et puis, disons-le, la gestion d’une collectivité est affaire de choix
politiques. Pour notre part nous aurions préféré que les choix de ces dernières
années soient davantage consacrés dans le domaine de l’accueil de la petite
enfance par exemple, plutôt que dans des investissements « tape à l’œil »
et dont l’intérêt est loin d’être prouvé.
Enfin ce dossier montre à l’évidence
l’importance de l’échelon départemental. Une raison supplémentaire pour les
candidates et les candidats du Front de gauche d’être plus que jamais porteur de
l’exigence d’un département de la Seine-Saint-Denis présent et actif en matière
d’égalité et de solidarité.
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